Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker.

  • Necker, Natalis Joseph de, 1729-1793.
Date:
1790
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Credit: Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker. Source: Wellcome Collection.

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    le meme favant a diftingué le calice de îa corolle : Cali~ eem , dit-il , uti a cortice planta orturn magijcue rudent crajfumque quant corolïœ e tenero colorato molli libropro- duel cl cui que palet ^ limites horum determinantur vix unquam nifi cl colore qui tamen non fufficiens eji ut in Bartjïa. V. le même ouvrage. Il y a des plantes dont îa partie nommée corolle eft îiufli ferme , auiïî folide & auiïi épaiife que ce qu'on appelle communément calice ; elleperjifie pendant tout le tems de la fructification , & c’eit ce que nous montrent les ornitho* galum, les helleborus , &c. (4)1 ,es uns nommant corolle certaines parties de la fruc¬ tification que des Botaniftes prétendent au contraire être le calice ; une autre partie qui eft prife pour calice , eft appel- lée corolle par plufieurs Auteurs; les uns & les autres ne font fur ce fujet aucunement d’accord entr’eüx. Le Che¬ valier de Linné , par exemple , en donnant ou en décrivant les caraéteres des Yucca , des Antheriçum , des S cilla , des Lilium , des Afpkodelus, des Allium , des Fritillaria, des Bulbocodium , des Ornithogalum , des Hyacinthus , des Agave, des Convallaria, des Amaryllis , &c. a établi dans les prétendus généraplantar. ed. Vï , & dans la trei¬ zième édition de fou Jyfiema, artificiale veget, que toutes eés plantes appellées improprement iiliacées ( iiliacea ), ne portent uniquement que des corolles ; mais M. Adanfon , DANS SES FAMILLES DE PLANTES , dit formellement qu’il n’exifte point de tels attributs , parce qu’elles font en-? fièrement deftituées de corolle. Sa négative eft d’autant plus fondée, qu’elle fe rapporte exactement aux carac¬ tères qu’a lui même donnés le Chevalier de Linné du calice & de la corolle ; par là l’Académicien François fait voir que le Naturalifîe d’Upfal eft en contradiction aveefes pro¬ pres principes , fuivant lefquels il étoit forcé de nommer calice , avec MM. Adanfon & S copoli, la partie qui en«r vironne immédiatement les deux fexçs des végétaux dont il vient d’être queftion, M. Scopoli rapporte dans la flor. carn. que les lilium 9 les narcijjus, les leucoium & d’autres, ne fourniflent que des corolles. Dans un autre «EEuvre plus récent, ce favant; Italie# a jugé à propos de nommer actuellement calices ces