Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker.

  • Necker, Natalis Joseph de, 1729-1793.
Date:
1790
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Credit: Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker. Source: Wellcome Collection.

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    < finn xx * «F yv F^ v- 1 s' k._k xx kjf * kjrf xx k.F x jU PHYTOZOOLOGIE PHILOSOPB10 UE. Si les deux vaftes Tciences de la Zoologie & de la Bota¬ nique qui forment l’objet de cet ouvrage, n’ont pas encore la limplicité , la folidité , ni toute la perfection que l’on y dciire depuis longtems , c’eft parce qu’on a eu des idées faulles par un manque d’exactitude , de clarté & de pré* cilion dans les termes de certaines définitions , termes dont on ajufqu’ici fait ufage, fans avoir auparavant connu & bien approfondi , par un examen mûrement réfléchi , I°„ l’étymologie, univerfalité & la définition complette du genre. 2°, L’origine , la dérivation, la définition exaéte, la vraie lignification & l’indefiruct bilité de l'efÿece natu- Irelie. 3°. Parce qu’on n’a point fu ce qui doit conltituer la variété. 40. Qu’on ne s’elt pas douté de l’exiitence de la race , à l’égard des végétaux, Comme des animaux» J°. Qu’on n’a fait aucune attention , ni fongé à tirer les «onféquences nécelfaires des résultats que M. Kôlreuter a obtenus par les fécondations étrangères faites fur les plantes artificiellement. Enfin en ce qu’on 11’a pas eu la moindre connoilfance du Jyjlcrtie emologique (I). Voilà précitément la caufe principale pour laquelle l’hiitoire des animaux, h celle des végétaux font encore incompîettes & imparfaites, car toutes les méthodes qui ont été ima¬ ginées fur les corps organifés , font purement arbitraires, fyftématiqucs &. variables; de-là on peut dire, avec rai fon, •[ue la Botanique, en particulier , eii encore au berceau, mu moins dans Ion enfance. . Pour fe convaincre , par exemple, que la Botanique n’elî •»âs encore parvenue au degré de perfection ctà le Cheva- A