Des tissus élastiques : anatomie et physiologie : thèse présentée et soutenue le mercredi 10 août 1853 / par S. Dupré.

  • Dupré, S.
Date:
1853
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Credit: Des tissus élastiques : anatomie et physiologie : thèse présentée et soutenue le mercredi 10 août 1853 / par S. Dupré. Source: Wellcome Collection.

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    « surtout sur le tissu extérieur aux artères que l'eau agit très-len- « teraent. » En réfléchissant à ce qui vient d'être exposé, on doit naturelle- ment se demander si le retard plus ou moins grand qu'éprouvent les tissus que Bichat signale à se transformer en gélatine, tient à leur densité ou à leur composition, voire même à ces deux conditions à la fois, ou bien encore à d'autres circonstances d'un ordre différent. Si ce retard tenait uniquement à la condensation et à l'agglomération des parties, les tendons des muscles ne devraient pas se ramollir à l'ébullition avant les membranes celluleuses. Cette remarque n'avait pas échappé à Bichat, puisqu'il dit à ce sujet : « Peu d'instants seraient suffisants pour faire disparaître par « l'ébullition et pour fondre en gélatine la plupart des tissus blancs « s'ils étaient disposés en lames aussi minces que le tissu cellulaire; « cependant celui-ci résiste longtemps, etc. » 11 résulte de ce fait, que si la densification d'un organe joue un rôle relativement au retard du ramollissement sous l'influence de l'ébullition, elle ne joue pas le rôle unique, ni même le principal, puisque le tissu cellulaire, plus lâche, se résout en gélatine moins rapidement, moins facilement que le tendon, qui offre plus de densité. En face d'un pareil exemple, on est tout naturellement disposé à se demander si ce fait ne tiendrait pas à une autre cause, et il est tout simple alors de passer à l'examen de la composition anatomique des parties. Or, dans le tendon, il existe moins de fibres élastiques que dans le tissu cellulaire proprement dit. Cette coïncidence doit donc faire penser que c'est la plus grande abondance de la fibre élas- tique qui retarde dans le tissu cellulaire souple et lâche le ramollis- ment et la transformation gélatineuse. Il y aurait encore à examiner ici si la fibre de la première variété se ramollit plus facilement que celle de la seconde, et celle-ci plus facilement que celle de la troi- sième. L'examen n'a point été fait, que je sache, à ce point de vue; cependant tout porte à croire que la fibre de la première variété