Comptes-rendus du XII Congrès international de médecine : Moscou, 7 (19)-14 (26) août 1897 / pub. par le Comité exécutif sous la rédaction du secrétaire général W. Roth.

  • International Medical Congress 1897 : Moscow)
Date:
1898-1900 [v. 1, 1900]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Comptes-rendus du XII Congrès international de médecine : Moscou, 7 (19)-14 (26) août 1897 / pub. par le Comité exécutif sous la rédaction du secrétaire général W. Roth. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

    964/1130 (page 224)
    no cnpaBeAJiHBOCTH, MoaceT'B ôbitb npHMrEHfle>irB bo BCExt t'bx'b cjiy- MaaxB, r^-fe .npyrienpieMBi niHeKOJionnecKaro H3CJi-B,a;o- BaHifl ^aiOTi» coMHHTejiBHBie pe3yjiBTaTBi. Cimnième Séance. Lundi, le u (23) Août, 9 h. du matin. Présidents: Prof. Miïller (Berne), Prof. Clarke (Boston), Prof. La Torre (Rome). Secrétaires: Dr. Ollivier (Paris), Dr. Jouin (Paris). Dr. T. Wallich (Paris). De la sérothérapie appliquée a la septicémie puerpérale. Ce rapport comprendra 4 parties: 1. Préambule. 2. Partie expéri- mentale. 3. Partie clinique. 4. Conclusions. T. Préambule. C'est avec le sérum antistreptococcique qu'on a tenté depuis 1895 de traiter la septicémie puerpérale1), en s'appuyant sur la démonstra- tion faite par Widal 2) que le streptocoque, vu par Pasteur le premier, puis par ■ D 01 é r i s dans les lochies de femmes infectées, était l'agent pathogène le plus fréquent de la septicémie puerpérale. Cette sérothérapie ne devrait donc s'adresser qu'aux infections puer- pérales à streptocoques. Mais à l'heure actuelle nous ne disposons pas de moyens nous permettant de faire cliniquement le diagnostic bacté- riologique de l'infection puerpérale 3). La présence dans les lochies du streptocoque, seul ou associé à d'autres microbes, n'est pas une garantie de sa pénétration dans l'or- ganisme, d'autre part on peut ne pas le rencontrer dans des examens de sang pratiqués même chez des femmes gravement infectées. Le diagnostic bactériologique de l'infection puerpérale ne se fait bien à l'heure actuelle qu'à l'autopsie, et nous ne sommes pas encore en mesure de reconnaître, au point de vue clinique, la nature exacte de l'infection puerpérale que nous sommes appelés à soigner. En d'autres- termes on diagnostique cliniquement une infection puerpérale, on ne diagnostique pas si c'est une infection due au streptocoque, au sta- phylocoque, au bactérium coli ou à un autre microbe. L'infection puer- pérale ne tient sa physionomie spéciale que de la porte d'entrée gé- nitale de l'infection. J) Charrin et Roger. «Société de biologie, 23 fév. 1895.— Marmoret «Société de biologie? 23 fev. 1895 et «Annales de PInstitut Pasteur, juillet 1895. 2) F. W i d a 1, Etude sur Pinfection puerpérale, la phlegmasia alba dolens et l'érysipèle. 3) Voir: Pinard et Wallich, Traitement de Pinfection puerpérale, 1896 Paris.