Etude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier.

  • Břingier G., 1850-
Date:
1880
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Credit: Etude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier. Source: Wellcome Collection.

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    — 18 — gul6: lorsqu’on a enlevé ce dernier, on trouve la substance céré- brale qui forme les parois ramollie et colorée en jaune. Autour du foyer, on voit un piqueté rouge très prononcé. Enfin tout le long des vaisseaux, au voisinage de la scissure de Sylvius, on rencontre de nombreuses granulations tuberculeuses. Les couches optiques et les corps striés sont sains. Ainsi dans ce cas nous trouvons deux attaques suc- cessives, mais l’une, la première, est peu accusée, ne laisse à sa suite qu’un affaiblissement des membres, que vient aug*menter la seconde crise. Je termine en faisant remarquer que dans les observa- tions où les lésions sont centrales, le début apoplectique paraît presque constant. Lorsque la paralysie n’est pas précédée d’une attaque apoplectique, elle peut présenter deux modes de début. Forme rapide. Elle ouvre ici la scène : sans qu’il y ait eu aucun prodrome, le'maladepeut perdre brusquement l’usag’e, soit d’un seul membre, soit des deux meinbres du même côté. Assez souvent cette paralysie se fait pen- dant la nuit, et ce n’est qu’au réveil que le patient s’en aperçoit : il veut se servir de son bras, celui-ci ne peut exécuter de mouvement ; ou encore la jambe fléchit et ne peut supporter le poids du corps. Cette impuissance des membres peut être absolue dès les premiers in- tants, mais très souvent aussi elle est incomplète. Alors, ou bien elle restera incomplète jusqu’à la fin de la vie, ou bien elle se complétera ultérieurement en faisant des prog*rès incessants. J’ai dit ég’alement que l’affaiblissement pouvait s’accroître à la suite d’une attaque. Enfin on peut observer non plus une paralysie