Considérations sur le paludisme secondaire dans la région d'Oran : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 novembre 1906 / par Ch. Fabre.

  • Fabre, Ch., 1906-
Date:
1906
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Credit: Considérations sur le paludisme secondaire dans la région d'Oran : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 novembre 1906 / par Ch. Fabre. Source: Wellcome Collection.

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    mœba—Plasmodium vivax », (jue Grassi et Felciti, ainsi que la majorité des auteurs considèrent comme le parasite de Ja tierce et en font une espèce bien distincte du parasite de la quarte « IIæmamœba = Plasmodium malariæ ». Le cours particulier et caractéristique de la lièvre tierce est lié au développement d'un micro-oi’ganisme, biologique- ment et morphologiquement distinct de celui qui produit un processus fébrile congénère, mais non identique, la lièvre quarte. En nous reportant exclusivement au second point, l’im- portance clinico-pathologique du fait en ([uestion apparaît manifeste quand on considère ipie les différences biologiques et morphologiques du jiarasite de la lièvre tierce, par ra})- port à celui de la lièvre quarte, sont à un degré tel que, par le simple examen du sang, on peut reconnaître facilement la fièvre tierce et sa diagnose différentielle par rapport aux au- tres formes de fièvres intermittentes malariques. Les prin- cipales de ces différences, formulées pai’ Golgi, dès 1891, sont les suivantes : Caractères biologiques a) Différence du cycle évolutif. — Le parasite malarique de la fièvre tierce accom[)lit son cycle en deux jours ; celui de la fièvre quarte, en trois jours. b) Différence dans le caractère - des mouvements amiboï- des. — Les coi'i)s amiboïdes endo-globulaires de la fièvre tierce ont des mouvements amiboïdes beaucoup plus vifs que ceux de la fièvre quarte. Tandis que, dans ceux-ci, les mouveriients ne peuvent êti’c vérifiés avec une certaine facilité (jamais à un degré très marqué), que dans les premières phases de leur développe- ment — et alors encore ordinairement, il est nécessaire de