Lettre sur la manière de traiter la petite-vérole / [Jean Bouillet].

  • Bouillet, Jean, 1690-1777
Date:
[1733]
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Credit: Lettre sur la manière de traiter la petite-vérole / [Jean Bouillet]. Source: Wellcome Collection.

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    ‘ ^ '* ** -- — —> Mm. rA tn, ta ^ </> Vï ÎA <A tA rP^t»* M. B 0 Z/1LL ET Secrétaire de la mefme <tAca demie ) VoTieur en Médecine de la Faculté de Montpellier fO^c SÜR ~ JLA MANIERE DE TRAITER LA PETITE-VEROLE. « POUR traiter méthodiquement la Petite-Verolej il ne fuffic pas qu’un Médecin fçaehe luy-mefme, ce qui convient à ce mal, il faut encore que ceux qui font auprès des Malades, & qui s’interelTenc à leur guerifon, foient convaincus que certains remedes font abfolument nécelTaires dans les cas où il les applique^ C’eft ce que je Hs d’abord remarquer dans le Mémoire, donc on va donner icy l'Extrait. Dans les autres Maladies, dis-jc, on donne une entière liberté à un Médecin , en qui on a quelque confiance : On execute fidellement Sifansdelay tout ce qu'il juge à propos d’ordonner. Dans la Petite-Vcrolc, on n’en ufe pas de mefme; Les uns ne veulent pas d’autre fecours que celoy de la Nature: Les autres n’approuvent des remedes que d’une certaine cfpéce 5 & il n’eftpasjuf- qu’auK moindres Gardes , qui ne croyent à cet égard fçavoir plus que les Médecins. Il arrive de là, ou qu’on n’execute pas ce qu’un Méde¬ cin ordonne dans des circonftances délicates de cette ma¬ ladie , ou qu’un Médecin plus jaloux de fa réputation que de U confetvation de fes Malades, n'ordonne pas , mefme dans un pteflani befoin, ce qu’il prévoit qu’on ne raan- queroit pas de blafmer, s’il n’eftoit pas fuivi d’un heureux fuccés. Trifte, mais necelfaite alternative pour les per- fonnes d’un certain rang, & pour tous ceux qui fuivent