Aperçu historique de l'ophthalmie militaire portugaise : suivi de considerations sur la voie d'introduction de cette maladie et de sa diffusion dans l'armée, ainsi que d'une note sur un nouveau traitement des granulations / par J.-A. Marques.

  • Marques, J.-A.
Date:
1857
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Credit: Aperçu historique de l'ophthalmie militaire portugaise : suivi de considerations sur la voie d'introduction de cette maladie et de sa diffusion dans l'armée, ainsi que d'une note sur un nouveau traitement des granulations / par J.-A. Marques. Source: Wellcome Collection.

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    Soil à cause île la plus rigoureuse exécution de la méthode, soit eu vertu de l'application de compresses trempées dans l'eau végéto- minérale, soil parce que le sel était plus porpliyrisé, l'acétate de l)loml) a pù être employé plusieurs fois sans développer beaucoup de souirrance, quoiqu'elle fût toujours plus forte que celle causée par le nitrate d'argent. Toutefois, l'observation de M. Sa Mendes n'a fait que l'affermir dans l'opinion qu'il avait déjà émise. Quand même il y aurait toujours la possibilité de faire l'application du sel de plomb, ce praticien la croyait plus nuisible qu'avantageuse, parce que les incrustations du sel agissaient comme des corps étrangers, lesquels avaient par conséquent les mêmes inconvénients que les granu- lations. Lorsque les incrustations étaient tombées, on voyait quelques fois reparaître les granulations qu'on supposait guéries (1). L'emploi de l'acétate neutre de plomb n'a donc pas été plus heu- reux en Portugal qu'il ne l'a été en France, où les opinions de MM. Desmarres et Siebel lui sont contraires. Alors M. Sa Mendes est rétourné, comme l'avaient fait d'autres confrères, à l'usage du ni- trate d'argent, dont l'action pouvait être mieux bornée, l'expérience lui ayant appris, dans des milliers de cas de cautérisation, comment et dans quelles circonstances on pouvait l'employer sans avoir à craindre tous les accidents qui rendent celle application si dange- reuse dans des mains peu exercées. Malgré loule la supériorité du nitrate d'argent comme moyen de combattre les granulations, il n'existait pourtant pas une thérapeu- tique tout à fait iréprocbable. Pour faire disparaître les granulations par absorplion, comme on l'a conseillé, la chose n'était pas tou- jours possible, puisque, dans le plus grand nombre des cas , elles passaient à l'étal chronique et ne guérissaient pas. Parla méthode de MM. Fallot et Loiseau, l'ulcération des conjonctives produisait bien souvent des cicatrices irrégulières et un tissu inodulaire qui enirelenail et développait quelquefois même des complications, telles que les kératites pannil'ormes, les épancbemenls plastiques , les ulcères de la cornée, etc. Par la méthode recommandée par M. Hairion, enfin, les résultais n'étaient pas plus sûrs. Ces inconvé- M) Mémoire inliliilé : Quai âo Iratamcnto prcfcriud uns f/mniiUwov.s du roiijum:- tiurt, 2-^ parlic. ExvholuinU mcdiro, n t.) de l;i .s(;ri(î.