Edmond Pognon and Yves Bruand, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes, tome IX, Paris 1962, p. 236, no. 140 ("140. "Le paralitique — servi par ses enfans. Dédié à l'Impératrice Catherine IIe — Souveraine de toutes les Russies. Par... J. B. Greuze.' Sous le tr. c. : 'Peint par J. B. Greuze, Peintre du Roy. — Gravé par J. J. Flipart Graveur du Roy, 1767.' En marge, de part et d'autre de la vignette aux armes de Russie: 'Le tableau original est dans la galerie du Palais Impérial à Pétersbourg.' Au bas à dr.: 'A Paris chez J. B. Greuze. Peintre du Roy, rue de Sorbonne, la première porte cochère à gauche en entrant par la rue des Mathurins.' H. 0m487 x L. 0m626. … L'estampe parut en janvier 1767, car Grimm en parle à cette date dans sa correspondance (t. V, p. 446) et en fait l'éloge. Diderot, par contre, porte sur elle un jugement des plus sévères (t. XI, p. 365 des Oeuvres complètes, éd. Assézat et Tourneux). L'estampe fut annoncée dans l'Avant-Coureur du 23 mars 1767 (p. 177-179) et le Mercure d'avril (II, p. 139). Elle valait 16 livres. Elle fut exposée au Salon de 1767 (No. 224) et causa une scène de ménage entre Greuze et sa femme (cf. Mémoire de Greuze contre sa femme publié dans les Archives de l'art français, 1852-1853, p. 161 et Portalis et Beraldi. Les graveurs du XVIIIe siècle, t. II, p. 189). L'original, acheté par Catherine II est au musée de l'Ermitage à Leningrad (No. 1520 du catalogue de Somof, sous le titre : La mort du paralytique). Au Salon de 1761 (No. 106), Greuze exposait le 'dessein d'un paralytique soigné par sa famille, ou le fruit de la bonne éducation'. C'est vraisemblablement une esquisse du tableau de l'Ermitage. Une étude pour le Paralytique, sanguine représentant la tête du vieillard, est au cabinet des dessins du Louvre (No. 4565 du catalogue de Guiffrey et Marcel). Martin, Catalogue de l'oeuvre de Greuze, No. 186.")