Notice sur le traitement des difformités de la taille au moyen de la ceinture à inclinaison.

Tavernier, A. (Alphonse), -1850.

Date:: 1841

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Credit: Notice sur le traitement des difformités de la taille au moyen de la ceinture à inclinaison. Source: Wellcome Collection.

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recevoir l’influence favorable des puissances mécaniques que l’orthopédie met en jeu, lorsque les articulations vertébrales et cos¬ to-vertébrales conserveront encore de la mobilité, eussent-elles déjà éprouvé quel¬ ques légères altérations de structure, alors le traitement par la méthode d’inclinaison doit être employé avec confiance, et ses effets seront prompts et durables. Dans ce cas aussi, hâtons-nous de le dire, d’autres moyens pourront obtenir des succès, mais plus lents, mais achetés au prix de beau¬ coup de temps, de nombreuses privations, souvent au prix de la santé, et n’offriront pas les memes garanties pour l’avenir. Par ce qui précède, on serait porté a con¬ clure que le nombre des difformités de la taille susceptibles de guérison est fort res¬ treint. Jusqu’à présent à la vérité il en a été ainsi -, et cela s’explique par le peu de con¬ fiance qu’inspiraient des moyens dontlebon sens public comme l’expérience des méde¬ cins s’effrayaient avec raison ; mais bientôt, nous l’espérons, c’est le cercle des cas incu¬ rables qui doit diminuer de jour en jour -, car à mesure que la confiance publique s’atta¬ chera au procédé nouveau, que les parents, mieux instruits des tristes conséquences des plus légères déviations, larderont moins à réclamer les secours de l’art, les déviations de l’épine, reconnues plus tôt et plus tôt trai¬ tées, guériront mieux et plus vite : celles-là seules persisteront qui, essentiellement liées à une cause morbide générale ou à une diathèse rachitique rebelle, sont fata¬ lement destinées à poursuivre leur mar¬ che, bravant les efforts de la science, à qui il restera heureusement pour compensation les cas plus nombreux encore, où, appli¬ quée à temps, elle triomphe et semble quel¬ quefois dépasser les limites du possible. Voyons actuellement ce que l’art a tenté pour obtenir la guérison des difformités vertébrales curables (1). Pa'S esEigtsIoyés dans le traitement «les difformités «le la taille suivant les méthodes ©iBsliasaires. Négligeant le mal à son origine, parce qu’il en méconnaît non seulement la na¬ ture, mais même l’existence, qu’aucun phé¬ nomène sensible ne vient accuser d’abord, l’art n’est donc appelé en général à remé¬ dier à ce mal qu’alorsseulement que certai¬ nes modifications des formes extérieures, qui ne sont plus même qu’une période assez avancée de ce mal, viennent constituer ce qu’on appelle une difformité, indiquant à son tour un traitement propre, basé prin¬ cipalement sur l’emploi des agents méca¬ niques. Aussi l'art est-il encore impuissant en partie, comme nous l’avons dit plus haut, attendu que les divers procédés, tout ingénieux qu’ils puissent être, ont le tort d’être appliqués à une époque où des changements trop considérables se sont opérés dans la structure, la consi¬ stance, la forme ou la direction des os. Quoi qu’il en soit, les moyens de traitement généralement adoptés peuvent être rangés en trois classes : moyens hygiéniques et médicaux, moyens chirurgicaux, moyens orthopédiques proprement dits. Moyens hygiéniques et médicaux. Les agents hygiéniques et les substances médicamenteuses, tout utiles qu’ils puissent être comme moyens accessoires, ont aussi peu d’effet sur la difformité confirmée , qu’ils auraient eu d’importance employés contre la cause de cette difformité, si cette (1) I.es ligures insérées dan celte Notice donne¬ ront un aperçu des principales variétés de dévia¬ tions qu’on peut traiter au moyen de la ceinture à inclinaison.