Sur la pathogénie de l'érythème noueux : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 mars 1908 / par Louis Crosse.

  • Crosse, Louis, 1880-
Date:
1908
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Sur la pathogénie de l'érythème noueux : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 mars 1908 / par Louis Crosse. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    17/81 (page 15)
    « in ambustis fieri soient. Tantusinerat sub cute ardoris « sensus ut viderentur. » (De morb. vulg. lib. II.) La science d’Hyppocrate fait foi au moyen-âge, puis cette théorie est abandonnée. En i8ü5, Alibert la reprend en rangeant les éry- thèmes avec l’érysipèle, le charbon, le zosler, le fu- roncle. En 1870, Hébra séparait nettement le rhumatisme articulaire aigu de l’érythème noueux dont il faisait une affection cutanée. Hébra a si bien étudié l’érythème que certains auteurs ont proposé de l’appeler « la maladie de Hébra ». Dans sa classification, Hébra comprend de nom- breux groupes dont le quatrième exsudations cutanées, l’un des plus importants, se compose de : i° Les dermatoses exsudatives aigues contagieuses (rougeole, variole, scarlatine) ; a0 Les dermatoses exsudatives non contagieuses (èry- tème polymorphe, dermatites, phlyctènoses.) « L’expérience m’a appris que l’E. irisl’E. papulatum, « l'E. tuberculatum, TE. annulaire, l’E. gyratum, sont « simplement des formes de la même maladie à ses « différentes périodes, l’aspect variant selon qu’elle est « à son début, à la dernière période de son évolution « ou à peu près disparue. Je donnerai à cette affection « le nom d’érythème multiforme. » Hébra range également l’érythème noueux dans la seconde classe. Depuis les leçons d’Hébra, scs élèves Piek, Lipp, Uffcl- mann ont publié sur l’érythème des ouvrages plus ou moins remarquables, mais les dermatologues semblent n’avoir fait qu’ajourner la solution de la question à cause même de leur idée préconçue de ne considérer