Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 février 1842 / par Bruneau (Adolphe-Marie-Amand-Pierre).

  • Bruneau, Adolphe Marie Amand Pierre.
Date:
1842
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 février 1842 / par Bruneau (Adolphe-Marie-Amand-Pierre). Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    26/36 (page 26)
    i:ial)lir le tliagiioütic de la »»y|>litllde pufstiileiifse. On comprend sous le nom de sypliilides, les affections cutanées de diverses formes qui sont dues à la maladie vénérienne. On en a distingué un grand nombre, qui ont reçu différents noms : 1“ d’après leur forme : sypliilides plates, squammeuses , ortiées, papuleuses, pustuleuses, etc.; 2“ d’après leur marche : sypliilides ulcéreuses ou chancreuses, serpigineuses, etc. ; 3° d’après leur nature: syphilides galeuses, dartreuses, lymphatiques. Ces dernières dénominations indiquent plutôt des complications que des affections différentes. Toutes ces espèces ont été plus ou moins bien dé- crites par les auteurs ; cependant nous pensons qu’on pourrait sans in- convénient en réduire beaucoup le nombre, et que plusieurs, quoique différentes par la forme qu’elles affectent, sont cependant de la même nature. La plus commune est la syphilide papuleuse, ou papule syphi- litique , avec laquelle la syphilide pustuleuse a beaucoup de rapport, et dont elle ne diffère peut-être que par un peu plus de gravité. Les syphilides succèdent ordinairement ou sont associées à un ou plusieurs autres symptômes vénériens consécutifs, tels que des douleurs nocturnes dans les os ou les articulations, des exostoses, des ulcères à,la gorge. Ces symptômes peuvent aussi précéder leur invasion, ou alterner avec elles. Avant leur éruption, il arrive assez souvent que le malade est atteint d’une fièvre plus ou moins forte, qui tantôt cesse lorsque l’éruption est opérée, et tantôt persiste plus ou moins long-temps. Elles disparaissent