Volume 2

Manuel d'anatomie générale, descriptive et pathologique / par J. F. Meckel ; Traduit de l'allemand, et augmenté des fait nouveaux dont la science s'est enrichie jusqu'a ce jour, par A.J.L. Jourdan, et G. Breschet.

Date:
1825
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Credit: Manuel d'anatomie générale, descriptive et pathologique / par J. F. Meckel ; Traduit de l'allemand, et augmenté des fait nouveaux dont la science s'est enrichie jusqu'a ce jour, par A.J.L. Jourdan, et G. Breschet. Source: Wellcome Collection.

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    I vertébral distend les membranes et la peau de manière à pro- duire une tumeur plus ou moins saillante, qui finit le plus ; ordinairement par crever (1). Assez généralement l’hydrorachis est accompagnée de Vhy- \drocéphale, qu’on a coutume de distinguer en aiguë et chroni- que {0.). La congestion séreuse a son siège, tantôt dans les (ventricules cérébraux (hyclrops cercbri, hydroceplialus), tantôt là la surface du cerveau, entre l’arachnoïde et la dure-mère, (tantôt enfin, ce qui est le plus ordinaire, dans les deux endroits là la fois. Nul doute que, dans tous ces cas, l’arachnoïde n’ait jeté l’organe primitivement malade. Le cerveau lui-même est (presque toujours plus ou moins ramolli Lorsque la sérosité s’est (accumulée principalement ou uniquement dans les ventricules, ices cavités ont éprouvé une dilatation proportionnée à sa (quantité, la substance du cerveau est amincie , et les circon- Ivolutions sont plus plates. Ces dernieres finissent par s’effacer îtout-ù-fait, quand le cerveau se trouve distendu et aminci à un degré considérable. Lorsqu’au contraire la sérosité se ras- semble à la surface du viscère, celle-ci éprouve un affaisse- jment d’autant plus grand qu’elle est plus abondante. La masse du cerveau est moins considérable que dans l’état (1) Cette tumeur est située le plus fréquemment aux lombes, plus ra- rement au dos, souvent dans ces deux régions à la fois, rarement au cou, rarement aussi au sacrum , où elle a ét’é vue, entre autres par Yrolik [Mé- moires sur quelques sujets intéressant d’anatomie et de physiologie, trad. par Fallut , Amsterdam, 1822, p. 76). [Note des traducteurs. ) (2) Ureschet, Recherches anatomiques et chimiques sur une hydrocéphale chronique; dans Journ. dç physiol. expérimentale, t. ï, p.ga. ld., Note sur deux enfuns nouveau-tics hydrocéphales et manquant de cerveau , même ecueil, t. II, p. 269. — J.-L. Brachet, Essai sur 1‘hydrocéphalile, ou liy- iropisic aiguë des ventricules du cerveau, Paris', 1818. —Coindet, Mcm. <ur l’hydrocéphale, Genève, 1817. — llricheteau, Mémoire sur l’hydrocc- ohalc interne; dans Journ. compl. des sc. mcd., t. V, p. igô7 t. VI, J). 50, t. VII, p - 97. — John , Recherches chimiques sur la liqueur que les ventri- >j| culcs du cerveau renferment dans l’hydrocéphale; môme recueil t VI ■ 2. 270.— Consultez aussi Coutanceau, Des épanchement dans le crâne Moendq.nt le cours des fièvres essentielles, Paris, 1802 , l’excellent article Hy- M irocépliale d’Itard , dans le Dictionnaire des sciences médicales, l’article fly- Wrocéphalc par Boisseau, dans le Dictionnaire abrégé des sciences médicales. iyt Ducrot, Essaisur la céphalilc, Paris, 1812.