Transactions of the international Medical Congress : seventh session held in London, August 2d to 9th, 1881. Diseases of children / prepared for publication under the direction of the Executive Committee by Sir William Mac Cormac ; assisted by George Henry Makins and H. B. Donkin, R. W. Parker.

  • International Medical Congress 1881 : London)
Date:
1881
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Credit: Transactions of the international Medical Congress : seventh session held in London, August 2d to 9th, 1881. Diseases of children / prepared for publication under the direction of the Executive Committee by Sir William Mac Cormac ; assisted by George Henry Makins and H. B. Donkin, R. W. Parker. Source: Wellcome Collection.

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    Nous 11’avons point, il est vrai, sur le premier age de cet animal de ren- seignement pouvant prouver qu’il a dte atteint de maladie convulsive ou autre. Nous nous bornous k conclure que cette lesion 11’est pas syphilitique en ajoutant toutefois que certains dtats convulsifs out 6t6 observes pendant le premier age cliez quelques herbivores, le inouton par exemple. Tel est l’ensemble de raisons sous lesquelles tombe, suivant nous, la thdorie de la syphilis dentaire. Abordons maintenant la troisieme et derniere partie de cette argumentation, c’est-k-dire la demonstration que l’drosion dentaire, dans ses formes d’echancrure, de sitlon, de nappe, Ac., est le signe rdtrospectif constant de l’eclampsie infantile. Et d’abord voici un tableau dans lequel nous avons rduni quarante observations d’erosion dentaire dans leurs rapports etroits et exclusifs avec l’eclampsie. Ce tableau presente en colonnes paralleles : 1° La lesion dentaire, son lieu d’election, le niveau des dents affectees, soit de la dentition temporaire, soit de la permanente; 2° JDans un autre colonne, lage des attaques eclamptiques, leur duree, leur intensite ; Fig. 12. L unedes 3° Dans la derniere colonne, l’etude des antecedents et Jpun breu?Durham^ des maladies intercurrentes. age de 4 ans. Qu’on veuille bien dtudier une a une ces quarante observa- tions saisissantes par leur nettetd et leur precision. Nous aurions pu les mul- tiplier a l’infini, mais il nous semble qu’elles doivent suffire a la demonstra- tion math^matique de l’equation pathologique que nous avons formulee tout a l’heure. Ce rapport rigoureux entre l’dclampsie infantile et l’erosion est d’ailleurs pour nous un fait tres-anciennement demontre. Sans parler de nos recherches personnelles antdrieures, nous pouvons rappeler plusieurs monographies qui ddfendent la meme opinion: telles sont les theses des docteurs Quinet (de Bruxelles), Castanie et Rattier (de Paris), qui renferment des faits conformes.* Broca, ainsi qu’on sait, s’est dgalement rallie a cette thdorie. Si nous interrogeons les auteurs strangers, nous trouvons que Arlt, dans ses recherches sur la cataracte zonulaire et l’erosion des dents, invoque dans leur production les attaques delamptiques ; de meme Horner et Davidson, bien que moins affirmatifs. Enfin, M. Nicati n’hdsite pas k rattacher a cette meme cause a la fois l’drosion de la dent et la cataracte zonulaire qu’on pourrait presque nommer Verosion du cristallin. Cette opinion, appuyee aujourd’hui sur des faits scientifiquement observes, se retrouve d’ailleurs empirique et en quelque sorte banale dans tous les temps. Je fais appel ici aux mddecins qui veulent bien m’dcouter. Beaucoup d’entre eux, en presence d’une erosion dentaire bien constatee, n’ont ils pas posd cette affirmation : “ Ce sujet a eu des convulsions dans son enfance % ” Et la rn&re de rdpondre invariablement: “ Cela est vrai.” Aujourd’hui, nous ne nous bornous plus, en presence de la Idsion dentaire, a affirmer l’dclampsie ; nous allons plus loin, et du niveau de cette echancrure ou de ce sillon, nous remontons a la date des crises, a leur duree, k leur intensity. Le proeddd est fort simple : il est tout entier formule dans ce tableau (No. 1). * Voy. Quinet, “ Apropos des Dents syphilitiques,” Bulletin de VAcadhnie Boj/alc de Med. de Belgique, t. xiii. 3' sdrie, No. 1, 1879. Castanid, “ De l’Erosion ou des Alterations des Dents perrnanentes h la suite des Maladies de l’Enfanoe,” Tlidse de Paris, 1874. Kattier, u Contributions a l’Etude de l’Erosion dentaire,” These de Paris, 1879.