Transactions of the international Medical Congress : seventh session held in London, August 2d to 9th, 1881. Diseases of children / prepared for publication under the direction of the Executive Committee by Sir William Mac Cormac ; assisted by George Henry Makins and H. B. Donkin, R. W. Parker.

  • International Medical Congress 1881 : London)
Date:
1881
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Credit: Transactions of the international Medical Congress : seventh session held in London, August 2d to 9th, 1881. Diseases of children / prepared for publication under the direction of the Executive Committee by Sir William Mac Cormac ; assisted by George Henry Makins and H. B. Donkin, R. W. Parker. Source: Wellcome Collection.

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    mention de la coexistence ou de l’absence de l’dclampsie. Deux sujets seulement sont dits epileptiques. Tels sont les points principaux que nous avons reldvds dans le mdmoire de M. Hutchinson, mais il nous semble que les iddes de l’auteur se sont notable- ment modifiees depuis lors et qu’il est disposd h regarder certaines formes d’drosion comme absolument caractdristique de la syphilis. Pendant notre sejour a Londres, M. Hutchinson a bien voulu nous engager a l’accompagner au London Hospital on il desirait nous montrer quelques malades aftectes des lesions dont il s’agit, et concurremment avec la kdratite interstitielle et la syphilis hdreditaire. Cette visite a dte pour nous d’un tres-grand intdret, et nous ne saurions trop Ten remercier. Elle nous a permis en elfet d’observer plusieurs sujets offrant uue certaine forme d’alterations dentaires et particulidre- ment cette forme que nous avons indiqude comme se rapprochant beaucoup plus des lesions d’ensemble dues aux diatheses que de l’drosion proprement dite. C’etaient des dents mal conformees,des incisives ayant en quelque sorte l’aspect de moignous dilformes,de cones tronquds,deveritablesmonstruositdsmorphologiques. Or ces sujets portaient d’autre part des traces manifestes de rachitisme ancien ou actuel, de scrofule, de syphilis meme, et ils ne pouvaient en outre fournir sur leur premiere enfance aucun tdmoignage au sujet de l’dclampsie. Nous n’insisterons pas sur cette discussion en ce que concerne M. Hutchinson, et nous avons hate d’arriver a M. Parrot qui formule tres nettement son opinion en donnant a l’erosion des dents le nom de syphilis dentaire. Les arguments de M. Parrot reposent sur la coexistence avec l’erosion dentaire de certaines lesions osseuses du critne, des machoires ou d’un autre point du squelette; sur des macules cutandes, traces d’ulcdrations dteintes; sur des osteophytes, et enfin sur le rapport entre le siege de l’drosion et l’age d’election des accidents syphilitiques qui evoluent, suivant lui, depuis le sixieme mois de la vie fcBtale, jusqu’a la quatridme annde. Or voici nos objections a cette thdorie : 1° M. Parrot ne nous a fourni jusqu’a present aucune observation d’erosion caractdristique avec alterations osseuses specifiques, accidents cutands indeniables, et en l'absence de toute autre intervention morbide; en un mot, un diagnostic absolu de syphilis hdreditaire. Tout au contraire, M. Parrot, entraind par l’ardeur de sa conviction, arrive a affirmer a, priori la syphilis hdrdditaire sur la seule existence de l’drosion. TTne machoire d’adolescent, trouvee dans un cime- tiere gallo-romain, porte deux sillons dentaires superposds; M. Parrot conclut a la syphilis prdhistorique. Un sujet vivant presente la meme ldsion, il le ddclare syphilitique bien qu’011 ne puisse saisir dans les antecddents aucune manifestation de cette diathese. Ce sont la des affirmations dont la gravitd n’dchappera a personne. 2° Nous pourrions apporter un nombre considdrable de faits, dans lesquels des sujets notoirement syphilitiques hdrdditaires ne prdsentent aucune trace d’drosion. Nous invoquerons a cet egard le temoignage de M. Alfred Fournier, qui, dans une longue pratique, n’a jamais saisi cette relation. Mentionnons en outre une observation personelle que nous avons faite rdcemment dans les popu- lations kabyles d’Algdrie, chez lesquelles la syphilis serait endemique et hdrddi- taire depuis un temps inddfini, tandis que l’drosion des dents est extremement rare. Enfin des sujets affectds d’drosion trds-manifeste ont dtd trouvds porteurs de chancres indurds, alors que la majoritd des syphiliographes se refusent ti adinettre qu’un sujet affectd hdrdditairement de syphilis puisse la contracter a nouveau. 3° Un grand nombre de sujets, chez lesquels l’observation la plus minutieuse n’a pu retrouver aucune trace de syphilis infantile, prdsentent l’drosion a ses divers degrds. 4° M. Parrot affirme l’existence de la syphilis aux temps prdhistoriques.