Histoire de la cicatrisation : de ses modes de formation, et des considérations pathologiques et thérapeutiques qui en découlent / par F.-G.-L. Lafosse.

  • Lescellière-Lafosse, François Gustave.
Date:
1836
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Credit: Histoire de la cicatrisation : de ses modes de formation, et des considérations pathologiques et thérapeutiques qui en découlent / par F.-G.-L. Lafosse. Source: Wellcome Collection.

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    malion avait un rôle dans l’acte de la Cicatrisation. 11 résulte de l’ouvrage du Chirurgien anglais les proposition suivantes , présentées par M. Estor dans la préface qu’il a ajoutée à ce livre précieux : 1. ° Il n’existe pas de mode particulier d’inflammation qui doive nécessairement se terminer par l’Adhésion ; 2. ° Il n’est pas possible de soutenir qu’il n’y ait que l'inflammation au premier degré qui puisse déterminer des Adhérences ; 5.° L’inflammation n’est pas même toujours nécessaire à l’Adhé- sion ; 4«° A l’abri du contact de l’air et sous certaines conditions favorables , les parties divisées se réunissent sans aucun des symptômes ordinaires de la phlegmasie, en vertu d’une pro- priété analogue à celle qui, dans l’état naturel, préside à la nutrition ; l’analogie qui est établie entre la Cicatrisation et la formation rormale ries tissus. Il semble , est-il dit un peu plus loin , que la conglutination se fait par apposition et non par tinterposition d'un suc consolidant , lequel , comme une espèce de glu , unirait ensemble les extrémités séparées des vaisseaux, Personne ne sait et n’est en état d’assurer que la nouvelle construction est entièrement semblable à celle qui existait avant la plaie. Tous les phéno- mènes montrent qu’au moins elle en approche beaucoup. On trouve encore dans le même livre des préceptes excellents relativement h l’influence des divers agents sur la Cicatrisation ; l’emploi des médicaments qu’on avait désignés sous le nom de sarcotiques , y est repoussé. Il n’y a qu’un seul et unique sarcotique , c'est la nature elle-même. Ainsi que l’a dit Galien , le bon sang reproduit la chair , et c’est la nature qui le forme et qui le met en oeuvre. Enfin la réunion immédiate y est préconisée : il faut i approcher les lèvres de façon que les parties qui doivent être na- turellement jointes , soient unies de nouveau les unes aux autres , et les maintenir ainsi. Lorsqu'elles seront ainsi disposées , la nature seule les rejoindra assez vite , même dans les plaies les plus considérables. ( Aphorismes de Chirurgie d’Herman Boërhaave , commentés par Van- Swieten.)