De l'origine du cancer / par Charles Firket.

  • Firket, Charles.
Date:
1891
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Credit: De l'origine du cancer / par Charles Firket. Source: Wellcome Collection.

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    que lorsqu’il s’agit de schistomycètes : ceux-ci se recon¬ naissent assez facilement grâce à leur forme, à leur grou¬ pement et à leur affinité pour les couleurs dérivées de l’aniline. Les coccidies, au contraire, sont des cellules nucléées comme les cellules de nos tissus et les auteurs qui ont étudié leur rôle parasitaire ne les distinguent guère que par des nuances de la coloration que leur donnent les réactifs. La teinte jaune qu’elles prennent par l’acide picrique est aussi celle que ce réactif donne aux cellules en dégénérescence cornée. L’indigo employé par Vincent, pour colorer les coccidies, colore aussi des masses vitreuses qui ont la forme des parasites mais qui ne sont, pour l’auteur, que des produits de dégénéres¬ cence. M. Vincent cite encore comme un des trois carac¬ tères essentiels de ses « coccidies » la présence d’un noyau : mais au verso du même feuillet il ajoute que le noyau peut manquer. Comment se retrouver dans tout cela? Pour ma part, je crois que beaucoup de ces masses, décrites comme des coccidies, sont des produits de dégé¬ nérescence. Comme tout le monde depuis un an, j’ai pu voir dans les cancers de la peau, du sein, de l’utérus, etc., des masses présentant vis-à-vis des matières colorantes, picrocarmin, hématoxyline, etc., une réaction bien diffé¬ rente de celle des cellules voisines. Ces masses se trou¬ vent au sein des bourgeons épithéliaux, soit entre les cel¬ lules, soit à l’intérieur de certaines d'entre elles, dont le protoplasme aminci et le noyau refoulé, en croissant, ne forment qu’une mince coque enveloppant la masse centrale. Ces enclaves intra-cellulaires, que Virchow avait déjà