L'oeuvre de Casimir-Joseph Davaine : Charbon, septicémie, parasitisme, microbisme, anatomie, physiologie, anomalies, tératologie / par Casimir-Joseph Davaine.

  • Davaine, Casimir-Joseph, 1812-1882.
Date:
1889
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Credit: L'oeuvre de Casimir-Joseph Davaine : Charbon, septicémie, parasitisme, microbisme, anatomie, physiologie, anomalies, tératologie / par Casimir-Joseph Davaine. Source: Wellcome Collection.

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    bonneuses, lorsque Davaine faisait part de ses observations sur l'inoculation des bactéries. Jusqu'à lui, les expérimenta- teurs s'étaient servis d'un instrument coupant qui, entre autres inconvénients, ne permettait pas d'apprécier la quantité- de virus introduite dans les tissus. La seringue de Pravaz a permis de doser exactement cette quantité, en étendant la substance virulente avec une proportion bien connue d'un liquide approprié. Davaine prenait part au débat par ses communications nombreuses : Sur la nature des maladies charbonneuses (Archives générales de médecine, 6e série, t. II, p. 253, 1868). — Rapport sur les recherches de Raimbert relatives à la constitution et au diagnostic de la pustule maligne. — Reproduction expérimentale de la pustule maligne chez les animaux (Bulletin de VAcadémie de médecine, t. XIII, p. 703, 721. 1868). La Société de biologie avait la primeur d'Expériences ayant pour but de prouve?* que les bactéries constituent seules le virus charbonneux (Comptes rendus, 5e série, t. I, p. 88, 27 février 1869). Davaine mêlait du sang charbonneux avec une grande quantité d'eau placée dans une longue éprouvelte. Après un repos suffisant, il observait au fond de l'éprouvette un dépôt de bactéridies. Prenant alors, avec une pipette, de ce liquide à des hauteurs différentes et l'inoculant à des cobayes, il constatait que les couches inférieures seules, où se trouvent les bactéridies, étaient aussi les seules qui donnaient le char- bon. M. Pasteur contrôlait ce résultat en filtrant le sang char- bonneux sur du plâtre, ou bien en éliminant par des cultures successives tous les éléments du sang virulent autres que les bactéridies. Les Expériences relatives à la durée de l'incubation des maladies charbonneuses et à la quantité de virus nécessaire à la transmission de la maladie (Bulletin de l'Académie de médecine, t. XXXIII, p. 816, 1868) avaient