Les manifestations digestives dans les ptoses rénales : séméiologie et pathogénie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1906 / par E. Godlewski.

  • Godlewski, E.
Date:
1906
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Credit: Les manifestations digestives dans les ptoses rénales : séméiologie et pathogénie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1906 / par E. Godlewski. Source: Wellcome Collection.

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    liges. Amaigrissement marqué. Poids : 63 kgr. Jamais de sang dans les vomissements ni dans les selles. Coliques mésogastriques avec constipation. Quelques selles glaireuses. Ces signes ont augmenté ; son médecin hésitait entre le diagnostic de gastrite ou de néoplasme, il la mit au régime lacté. Les signes ne disparaissent pas, au contraire il faut noter en plus l’apparition de céphalée, de bourdonnements d-oreil- les, de vapeurs surtout après le repas. Pas de crampes aux mollets. L’amaigrissement augmente. La malade se décide à entrer à l’hôpital. Mêmes troubles fonctionnels, elle ne supporte aucun aliment, à peine le lait. Vomissements fréquents. Constipation. Barre mésogastrique, : insomnie et migraine. j Douleur nettement localisée à l’épigastre ne rappelant pas la î douleur en broche de l’ulcus et qu’on peut rapporter au foie \ douloureux sur tout son bord antérieur. La palpation ne ? révèle pas de tumeur à l’épigastre. f L’inspection de l’abdomen nous montre une paroi anté- I rieure déprimée, flasque, en chiffon. La palpation, la per- j cussion et le phonendoscope nous permettent de sentir l’esto- p mac un peu dilaté, il y a du clapotement au-dessous de ; l’estomac, par glissement on sent l’anse du côlon transverse f, dilatée avec gargouillement. 11 y a également dilatation du ^ cæcum. r • Par la palpation bimanuelle on reconnaît du côté droit ■ un rein très ptosique (3® degré). Le foie est légèrement L> hypertrophié, son bord antérieur aminci et mou regarde en ' bas et en arrière. J 11 faut également noter une mobilité grande de la matité cardiaque relative et surtout de la matité absolue, mobilité assez grande pour qu’il y ait un écart de près de trois centi- ' mètres entre les matités prises (parla percussion et le pho-