Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji.

  • Viccaji, Kaikhusro Rustomji.
Date:
1880
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Credit: Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji. Source: Wellcome Collection.

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    semblait de date plus |ancienne que celui de la fémorale. Le caillot n’adhérait pas à la membrane interne de la veine ; mais les parois de celle-ci étaient très épaissies. Il y avait de l’athérome aortique au- dessus des valvules. Les reins étaient atteints de dégénérescence gra- nuleuse ; les antres organes étaient sains. D’après l’aspect du poumon droit, il est évident que l’obstruction de l’artère pulmonaire droite a dû se produire quelque temps avant la mort, et cet homme ne respirait plus qu’avec un poumon. La nuit de sa mort, en levant la jambe pour se remettre au lit, il a brisé un large morceau du caillot de la veine fémorale qui a été lancé dans l’artère pulmonaire gauche et l’a soudain privé de son poumon sain. Observation X. Attaques de goutte répétées. Phlébite double des membres inférieurs. Attaque de goutte aiguë du gros orteil. Embolie pulmonaire. Guérison. (Obs. III de Tuckwell). Dans l’automne de 1871, j’ai vu avec M. Martin (d’Oxford), M. A..., âgé de 50 ans, qui me donna les détails suivants. « Il avait eu plusieurs attaques de goutte daus le gros orteil; son père et son fils avaient également souffert de la goutte. Au commence- ment d’août il avait eu de violentes douleurs daus la région vésicale • chaque attaque durait plusieurs heures avec strangurie ; mais il n’y avait pas de sang dans l’urine. Un examen de la vessie ne révéla rien. Ces douleurs furent suivies d’une attaque de goutte dans le gros orteil droit. Quelques jours après la goutte disparut, mais fut suivie d’une douleur dans la jambe droite et dans la cuisse. Je le vis dix jours après, le 31 août; la jambe droite était œdématiée et plus chaude que la gauche. Il y avait un peu de sensibilité le long de la saphène interne, mais le gonflement de la jambe empêchait un examen sérieux de la veine. Le 7 septembre. Le malade a souffert toute la semaine passée ; mêmes sueurs profondes, La nuit dernière, frisson suivi de chaleur fT. 38» à 40°) et de sueurs. La jamhe droite et la cuisse sont très œdématiées et chaudes. Un cordon dur est distinctement senti tout le long de la aphène interne, dans la moitié inférieure de la cuisse.