Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji.

  • Viccaji, Kaikhusro Rustomji.
Date:
1880
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Credit: Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji. Source: Wellcome Collection.

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    ioureuse dans la région du cœur avec difficulté de la respiration.— Ces symptômes s’amendèrent un peu sous l’infiuence du traitement, mais le laissèrent trè.s-épuisé. Je le trouvai couché sur le do>j, le re- gard anxieux, respirant avec peine et se plaignant d’une douleur dans la région précordiale. Pouls, 100, faible, intermittent. Bruit systoli- que dans la région du cœur. Pas d’albumine dans l’urine qui est char- gée d’urates. La saphène interne gauche était oblitérée par un caillot qui pou- vait être senti comme une corde dure tout le long du trajet de la veine jusqu’à son abouchement dans la fémorale. Ce cordon était peu sensi- ble au toucher ; mais il n’y avait ni chaleur, ni gonflement de la jambe. Depuis plusieurs années, cet homme souffrait de dysepsie qu’on avait attribuée à la goutte larvée, et pour laquelle il avait été traité avec succès par les eaux allemandes. Il n’avait jamais eu d’attaques de goutte proprement dite, mais son père était goutteux. Il y avait deux semaines que la veine s’était enflammée et oblitérée ; le caillot avait commencé à la face interne du genou et s’était ensuite étendu en haut et en bas. Le malade, qui menait une vive active, n’avait jamais attaché grande importance à cette oblitération veineuse, jusqu’au jour où survint l’attaque soudaine dont nous avons parlé. Le lendemain, 21 septembre, la sensation d’oppression avait dis- paru : le souffle cardiaque ne s’étendait plus ; les bruits étaient nets. Pouls régulier. 22 septembre. — Douleur plus vive dans le côté gauche. Crachats sanglants mêlés de mucus. Souffle bronchique avec bronchophonie dans la base du poumon gauche. Cet état persista jusqu’au 4 octobre ; il continuait à cracher une ma- tière sanguinolente ; les signes physiques restaient les mêmes. A partir du 5, le malade alla mieux; il semblait complètement remis, lorsque le 30 il fut pris d’un frisson, suivi de vives douleurs dans le côté gauche/ Le même soir, le D'' Batt, appelé à la hâte, le trouva baigné d’une sueur profuse ; pouls à peine perceptible ; pupil- les dilatées ; le côté gauche de la poitrine était immobile. Il pratique la respiration artificielle en lui comprimant le thorax avec les mains. Le malade respire alors ; il reprit connaissance et dit : « La douleur est moindre. » 31 octobre. — Il crache en toussant le même] sang noir, ^et accuse