Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji.

  • Viccaji, Kaikhusro Rustomji.
Date:
1880
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Credit: Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji. Source: Wellcome Collection.

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    est debout, si elle laisse ce bras pendant, elle éprouve à l’articulation de l’épaule une fatigue douloureuse qui la force à soutenir son membre avec une écharpe. • Le 26. Les mouvements du bras gauche sont libres dans presque tous les sens, cependant la malade ne peut encore se coiffer elle-même ni porter sa main derrière son dos. Si elle essaye d’exécuter ce mouve- ment, elle ressent une douleur obtuse entre lesdeux tubérosités deThu- mérus. , ^Le 2 octobre. Guérison parfaite. Observation VI. (Thèse Champouillon. Gazette des hôpitaux, 1864). Rhumatisme goutteux. Phlébite. M. Charles X..., 46 ans, d’une constitution robuste |et pléthorique, a contracté de bonne heure l’habitude de la vie sédentaire et d’un régime alimentaire opulent. De bonne heure aussi, il a été sujet à des attaques de rhumatisme goutteux, généralement bénignes et de courte durée. Cependant le 5 août 1862, M. X...., éprouva tout à coup des élan- cements très vifs dans le gros orteil gauche; le surlendemain l’articu- lation tibio-tarsienne du même côté était devenue rouge, tuméfiée, mais assez peu sensible, tandis que le centre du mollet était le siège de dou- leurs atroces rayonnant vers le creux poplité et la face interne de la cuisse. Trois jours plus tard, c’est-à-dire le 9, le membre tout entier a acquis un volume considérable ; les veines saphènes se montrent en relief dans toute l’étendue de la jambe ; elle forme un cordon rouge et induré. La saphène interne présente particulièrement, au devant des muscles adducteurs et droit interne, une saillie moniliforme. Bientôt le réseau des veines superficielles participe à cet état de dureté, de rougeur, et de sensibilité. Le 18. — Un commencement d’infiltration séreuse envahit et déco- lore le pied, ainsi que les malléoles ; de larges ecchymoses apparais- sent avec tous les caractères d’une origine profonde, au-dessous du condyle interne, et de chaque côté du tendon d’Achille. Au repos, les douleurs sont assez tolérables, mais elles s’éveillent avec force dès