De quelques phénomènes consécutifs aux contusions des troncs nerveux du bras et à des lésions diverses des branches nerveuses digitales (étude clinique) : avec quelques considérations sur la distribution anatomique des nerfs collatéraux des doigts / par J. Ch. Avezou.

  • Avezou, Jean Charles.
Date:
1879
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Credit: De quelques phénomènes consécutifs aux contusions des troncs nerveux du bras et à des lésions diverses des branches nerveuses digitales (étude clinique) : avec quelques considérations sur la distribution anatomique des nerfs collatéraux des doigts / par J. Ch. Avezou. Source: Wellcome Collection.

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    ment une sorte d’épine irritative, peut-être par suite du tra- vail exagéré du bras du côté opposé. Nous tenons également de notre collègue et ami M. Brissaud le résumé d’une intéressante observation re- cueillie sur une pensionnaire de la Salpêtrière et que nous reproduisons : Observation XL. Brûhire ancienne de la main. — TrouUes trophiques sur les doigts et la main. — Hypertrophie considérable des ongles. — Irradiations douloureuses sur le bras. (Communiquée par M. Brissaud, interne des hôpitaux.) La femme Létang, âgée de 78 ans, du service des Incura- bles à la Salpétrière, a eu, ily a 7 ans, la paume de la main gauche brûlée aux charbons ardents d’un fourneau. Il s’est produit une rétraction cicatricielle formant un godet profond à la paume de la main. Les doigts de la main brûlée présen- tent une déformation rappelant celle du rhumatisme chroni- que. Les ongles sont rugueux, incurvés dans les deux sens, et démesurément longs : celui de l’index, le plus long de tous, mesure 7 centimètres. Par instants ces ongles cornés sont extrêmement sensibles ; la malade est obligée d’envelopper sa main. Il y a des jours où elle ne souffre pas du tout. Sur la main gauche la peau des doigts est lisse, unie et de coloration violacée. La malade a d’ordinaire froid à cette main. Elle se plaint aussi d’irradiations douloureuses dans tout le bras, surtout à la face postérieure entre le coude et l’épaule. Rien à noter sur l’autre main. Pour ce qui concerne les gelures, nous avons lu attenti- vement une thèse soutenue récemment par M. leD'' Germain (1) qui a étudié les lésions trophiques et les troubles sensi- tifs dans les gelures anciennes. Nous n’y avons trouvé (l) Germain. Des lésions trophiques et des troubles sensitifs dans les gelures antiennes. (Thèse de Paris. Mars, 1879.)