Volume 2

Relation des épidémies du choléra-morbus observées en Hongrie, Moldavie, Gallicie, et à Vienne en Autriche, dans les années 1831 et 1832; avec une histoire générale de cette maladie, et son traitement, preservatif et curatif / Avec des notes du Professeur Broussais.

  • Sophianopoulo, D. M.
Date:
1832
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Relation des épidémies du choléra-morbus observées en Hongrie, Moldavie, Gallicie, et à Vienne en Autriche, dans les années 1831 et 1832; avec une histoire générale de cette maladie, et son traitement, preservatif et curatif / Avec des notes du Professeur Broussais. Source: Wellcome Collection.

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    ron) le long de la colonne vertébrale , et par les lavemens laudanisés* Je possède une quinzaine de guérisons de cholé¬ riques que j’ai eu l'occasion de traiter, dès les pre¬ miers instans de l’invasion, parles mêmes moyens; mais je crois fatigant d’en grossir ma brochure, ainsi que des details de huit autres morts sous mes yeux, chez lesquels je n ai osé employer que de l’eau pure fraîche. Je les ai visités tous après dix et vingt-six heu¬ res de maladie. Les circonstances et les symptômes qui rendaient mes soins inutiles , étaient les sui- vans : i° visage effroyable ; 2® carbonisation bien avancée ; 3® spasmes tétaniques ; l’abus de médi- camens excitans pris avant mon arrivée , et l’abus excessif de l’eau-de-vie, étaient du nombre. Le colonel Schestauber, au second régiment des dragons (ce me semble), dans les phalanges au- tricliiennes, m’appelle (par le pharmacien , mon compagnon de voyage ) à cinq heures du matin, le i/j. septembre , pour lui donner mes soins. Yi- sage cholérique; point de pouls, cyanose ; froid glacial. 11 faisait quelquefois usage de la soupe à l’eau-de-vie (1). Eau sucrée fraîche. Il meurt après une heure. Remarque. Je n’ai point employé de frictions , il est diffi (1) Ceci paraîtra paradoxal; mais convaincre* il faut voyager en Gallicie pour s’çn