Volume 2

Relation des épidémies du choléra-morbus observées en Hongrie, Moldavie, Gallicie, et à Vienne en Autriche, dans les années 1831 et 1832; avec une histoire générale de cette maladie, et son traitement, preservatif et curatif / Avec des notes du Professeur Broussais.

  • Sophianopoulo, D. M.
Date:
1832
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Relation des épidémies du choléra-morbus observées en Hongrie, Moldavie, Gallicie, et à Vienne en Autriche, dans les années 1831 et 1832; avec une histoire générale de cette maladie, et son traitement, preservatif et curatif / Avec des notes du Professeur Broussais. Source: Wellcome Collection.

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    ‘4 tômc. Le visage cholérique est presque toujours môr* tel. Il m’est impossible de le décrire : ce ii’est point riiippocratique. Il faut voir le tableau du docteur Guyoïi pour s’en faire une juste idée. Valeur des symptômes caractéristiques du choléra. Je ne puis , je ne dois pas entrer ici dans T’ex- plication physiologique de ces symptômes, avant d’avoir rapporté les docurnens des autopsies; néan¬ moins, je crois de mon devoir de les mettre sous les yeux des médecins qui n’ont pas vu, qui n’ont pas traité encore le choléra. Le symptôme le plus meurtrier, c’est la carbô' nisation. Je tacherai, les autopsies a la main , de découvrir la source ou la cause de ce terrible phé¬ nomène. Le visage cholérique est un symptôme non moins formidable Le refroidissement des extrémités est le second phénomène dangereux, après les deuX qui pré¬ cèdent. Les contractions tétaniques et les crampes con¬ stituent un péril du troisième degré. L’extinction du pouls est le quatrième symp¬ tôme fâcheux, selon mes observations. La diarrhée et les vornissemens n’indiquent pas toujours le plus grand péril, lorsque les médecins expérimentés y peuvent porter des remèdes dès les premiers instans de l’apparition de la maladie.