Rapport fait à l'Académie de chirurgie, en la séance du jeudi 24 mai 1792, sur la maladie, la mort & l'ouverture du corps de M. Louis.

  • Pelletan, Philippe Jean, 1747-1829.
Date:
[1792]
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Credit: Rapport fait à l'Académie de chirurgie, en la séance du jeudi 24 mai 1792, sur la maladie, la mort & l'ouverture du corps de M. Louis. Source: Wellcome Collection.

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    ( '5 ) fang, & l'on n’a pas même apperçu les veines :ées entre les deux feuillets de la pie-mere , biqu’elles foient ordinairement aufli nombreufes L: dilatées , fur-tout dans les fujets qui ont péri un vice de la refpiration. Ajoutez ce que nous >ns dit du cœur, qui étoit mou de vide de fang , sis conclurez aifément de la réunion de ces trs, que l'action du cœur & la circulation avoient, tz M. Louis, plus de vivacité que d’énergie; Ile cervelet, qui fournit principalement les nerfs1 i cœur, devoir être en oppofition avec le cerveau, i eft le principal organe des fondions intellec- illes. Une chofe qui vous étonnera , Meilleurs , :ft la préciaon avec laquelle M* Louis avoir té fa propre organifation. Je lui ai entendu re dans une leçon de Phyfiologie fur les tem- iraniens : Vous me croye^fans doute, MeJJieurs, un tempérament fan gain , parce que vous me voye.p i aucoup. de vivacité / Eh bien , point du tout, fuis tout-à-fait du tempérament flegmatique : i’Af- mblée fe mit à rire; elle avoir peine à croire ’ ne M. Louis fut flegmatique : Je fuis vif, re- Jrit-il, mais jeudi pas de fang. Pouvoit-on parler foi avec plus de Vérité ? Si la tâche pénible que ie remplis aujourd’hui ;