Éloge de Juste Bodin ... / Prononcé à la Société de Médecine de Paris, le premier janvier [sic] 1817.

  • Mérat, F. V. (François Victor), 1780-1851.
Date:
1817
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Credit: Éloge de Juste Bodin ... / Prononcé à la Société de Médecine de Paris, le premier janvier [sic] 1817. Source: Wellcome Collection.

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    ( 6 ) V chevin y chirurgien-major de rH6pital, ont ete ses premiers maitres dans Tart de guerir;( et toutes les fois qu’il trouvait Foccasion d’en parler, c’etait avec plai- sir y sur-tont a I’egard du premier, que sa brillante re¬ putation mettait hors de toute comparaison* La m^re de T^odin etaiit restee veuve encore jeuiie et chargee de famille ^ notre confrere fut force de com- mencer de bonne heure Fexercice de son art* Ce fut dans la province qu’il passa plusieurs annees , attache a une abbaye. Comme il avait puise a d’excellentes sour¬ ces , il fut tres-heureuX dans sa pratique commen- ^ante. Il m’a racont{4 plusieurs fois que substituant une metliode simple, mais eclairee et souvent expectanle a la polypharmacie la plus aveugle , a la routine la plus mepte , il eut des succes etonnaiis dans les lieux ou il passa ses premieres annees medicales. Heureux les ha- bitans des campagnes, s'ils etaient toujoiirs aussi bien partages! Se sentant ne pour un plus grand theatre il vint a Paris, plus encore pour y perlectionner ses connais- dances scientiliques que par une Vaine ambition. 11 y pratiqua d’abord sous Fegide d’une veuve de cliirur- gien; mais ses talens iFayant pas tarde a le faire con- naitre , on Fengagea a se presenter au College de Chi- rurgie ; il s’y fit inscrirC' candidat, en effet, le 11 avril lySS, et il fut recu eu iy88 le 5o decernbre. Il s’y dis- tiiigua beaucoup dans sa licence , et s’il ne fut pas admis plutot, cela n eut d’autres motifs que les clepenses de reception. Le sujet de sa these fut Fabces de lalangue , 'de ahscessu linguce. Elle fut soutenue sous la pre^i- dence de son ami Laus’erjat^