'245-251. Sept dessus de porte, sur fond rectangulaire, d'après des compositions de J. de la Joue, tirées du Cabinet du duc de Picquigny, dont mention est faite sur chacune des pièces. Ils font partie d'une suite sur les arts et les sciences, qui comprend: l'Architecture, l'Astronomie, la Botanique, l'Eloquence, les Forces mouvantes, la Géographie, l'Histoire, la Marine, la Musique, l'Optique, la Peinture, la Pharmacie et la Sculpture. Cochin en a gravé sept: l' Architecture, l'Astronomie, la Botanique, l'Histoire, l'Optique, la Pharmacie et la Sculpture. Les autres ont été gravés par Ingram et Nicolas Tardieu. Le 28 septembre 1737, Cochin soumit au jugement de l'Académie 4 de ces planches: "Mr Cochin a présenté à la Compagnie, de la part de Mr de La Joue, académicien, huit épreuves de quatre planches qu'il a gravées d'après lui, représentant l'Histoire, la Sculpture, l'Astronomie et l'Optique, traités allégoriquement et tirés du Cabinet de Mr le Duc de Piquiny. La Compagnie, après les avoir examinées, les a jugé dignes de paroître au jour sous sa protection pour faire jouir l'exposant des privilèges accordez à l'Académie par l'arrest du Conseil du 28 juin 1714." (Procès-verbaux, V, p. 218). Ces quatre estampes furent annoncées au Mercure en novembre 1737 (p. 2475): "Il paroît quatre estampes d'après des tableaux peints par M. De la Joue, qui sont un des principaux ornemens du duc de Picquigny. Ce sont les prémices d'une suite de quatorze morceaux, compris un frontispice, tous de même forme et grandeur, représentant les arts et les sciences, avec leurs attributs, que l'on se propose de donner deux à deux, à mesure que les planches auxquelles on travaille seront achevées d'être gravées de la main de C. N. Cochin, dont on connoît la délicatesse du burin." Le 29 mars 1738, Cochin présenta à l'Académie, qui "les a aprouvé ainsi que dessus", la Botanique et la Pharmacie (Procès-verbaux, V, p. 229). L'annonce de ces pièces parut au Mercure en mai de la même année (p. 956). Le possesseur des originaux, Michel-François d'Albert d'Ailly, duc de Picquigny, était le futur duc de Chaulnes (1714-1769).'-- Inventaire du fonds français, op. cit., pp. 633-634