De la cirrhose alcoolique graisseuse : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le jeudi 3 avril 1884, à 1 heure / par Henry-Charles Gilson ; président B. Ball, juges MM. Cornil, Debove, Peyrot.

  • Gilson, Henry Charles, 1857-
Date:
1884
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Credit: De la cirrhose alcoolique graisseuse : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le jeudi 3 avril 1884, à 1 heure / par Henry-Charles Gilson ; président B. Ball, juges MM. Cornil, Debove, Peyrot. Source: Wellcome Collection.

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    quable au point de vue de l’anatomie pathologique, contient plusieurs descriptions de pièces, sur lesquelles Sabourin fonde les conclusions suivantes. Pour lui la cirrhose n’est pas dif- fuse, comme le croyait Dupont; mais elle est dominée dans sa marche par la distribution des vaisseaux sanguins. Il y aurait deux centres d’irradiations conjonctives : le premier, le plus important, autour des espaces portes ; le second, moins im- portant , autour des veines sus-hépatiques. L’affection ainsi déterminée reconnaît pour cause d’après Sabourin l’intoxication alcoolique. Elle n’est pas toujours aiguë, et les faits comme celui de Dupont représenteraient seulement l’épisode terminal de l’affection. On voit quels progrès considérables ces deux der- niers travaux (celui de Hutinel et celui de Sabourin) ont fait faire à la question. Cependant ces deux auteurs, toujours hantés par le souvenir de l’ancienne division des cirrhoses, recon- naissent toujours l’hypermégalie comme un des signes fonda- mentaux de l’affection. C’est même ce qui explique le nom de cirrhose hypertrophique graisseuse donné par Sabourin à cette lésion. Pourtant cet auteur n’ignore pas l’existence de cirrhoses atrophiques annulaires avec dégénérescence totale de parenchyme en graisse. Il en parle dans son travail et même il se demande si la stéatose ne viendrait pas surprendre le foie déjà cirrhosé pour en faire, suivant les cas, soit un gros foie gras, soit un petit foie gras. Mais il rejette immédiatement cette hypothèse et considère la lésion décrite par lui comme une variété de cirrhose hypertrophique. Les observations de cirrhose alcoolique graisseuse rapportées dans la science sont relativement peu nombreuses. Cela tient moins à la rareté de cette affection qu’à l’insuffisance des notions acquises jusqu’à ce jour. En effet, on trouve çà et là relatés plusieurs cas dans lesquels l’attention s’est portée presque exclusivement sur l’élément adipeux et même, lorsque les