Du trépan dans les fractures du crâne : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par J.-B.-Camille Perret.

Perret, J.B. Camille.

Date:: 1840

Credit: Du trépan dans les fractures du crâne : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par J.-B.-Camille Perret. Source: Wellcome Collection.

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$ché aura été évacué ; 4“ en supposant que Pépanché- ment existe isolément , rien ne prouve qu’il n’est pas dans le cerveau ou dans les méninges; 5® en supposant qu’il ne soit pas entre le crâne et la dure-mère , on n’est pas certain qu’il ne soit pas à la hase du crâne; 6® en supposant qu’il ne s’y prolonge pas, nulle cer- titude du lieu auquel il correspond , où par conséquent on doit trepaiïer. Toutes ces objections ne sont pas sans quelque valeur ; essayons cependant d’y répondre. L’existence de la fracture est incertaine. Puen n’est plus vrai, surtout quand cette fracture est indirectey par contre-coup. Mais remarqueîf qu’il s’agit moins de constater l’existence d’une fracture, que de trouver l’é- panchement , cause présumée des désordres cérébraux. Peu importe qu’il soupçonne une fracture qui n’existe pas , pourvu que , guidé dans ses recherches par un ensemble suffisant de symptômes , le chirurgien par- vienne à découvrirle lieu de l’épanchement. S’il trouve une solution de continuité dans le point que les accirlens lui désignent pour la trépanation, il ne sera que plus affermi dans son diagnostic ; il opérera avec beaucoup plus d’espoir. Si , après de suffisantes recherches , il ne rencontre pas de fracture , il devra trépaner encore. Car il aura, pour légitimer celte détermination,la réunion des autres symptômes dont nous parlerons dans un instant. Mais admettons l’existence de la fracture. Rien, dites-vous, ne guidera l’opérateur dans ses recherches ; il risquera de labourer inutilement une partie des tégu^$