Étude de l'albuminurie chez les phtisiques / par Paul Le Noir.

  • Le Noir, Paul, 1863-1945.
Date:
1890
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Credit: Étude de l'albuminurie chez les phtisiques / par Paul Le Noir. Source: Wellcome Collection.

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    du lube un la plongeant dans l’eau froide, on voit le liquide se troubler à ce niveau et le précipité se former d une laçon très nette. Ce précipité est soluble dans l’alcool à froid; s’il s'agit d’alcaloïdes, il se dissout dans l’éther complètement privé d’alcool, tandis que le précipité obtenu avec les peptones est insoluble dans ce dernier réactif : il suffit que l’éther contienne des traces d’alcool pour que le précipité se dissolve dans les deux cas. MM. Bouchard et Cadier (1) ont indiqué les causes d’erreur venant de l’emploi du réactif de Tanret. C’est la précipita- tion des urates et de la mucine. Le précipité d’urates dispa- raît par la chaleur; de plus, il suffit d’étendre préalablement les urines de leur volume d’eau pour éviter cette précipita- tion. Quant à la mucine, elle précipite plus tardivement que l’albumine et est précipitée également par l’acide acétique. Grâce au procédé que nous venons de rappeler, nous avons pu examiner de nombreuses urines. Les malades dont il s’agissait étant en traitement dans le service, nous savions s’ils prenaient ou s’ils ne prenaient pas d’alcaloïdes; ainsi, lorsque par le réactif de Tanret nous obtenions un pré- cipité soluble par la chaleur, nous pouvions affirmer la présence des peptones dans l’urine. Si le précipité persistait après ébullition, il s’agissait d’albumine; pour séparer la sérine de la globuline, nous avons employé le sulfate de magnésie. Be plus, comme l’on a dit que la précipitation de la glo- buline et de la globuline seule ne se faisait que dans une urine neutre, nous avons eu toujours soin de neutraliser l’urine parle carbonate de soude, avant de la saturer par le sulfate de magnésie. (1) Société de Biologie, 187(>.