Des troubles oculaires dans les maladies de l'encéphale / par Albert Robin.

  • Robin, Albert.
Date:
1880
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Credit: Des troubles oculaires dans les maladies de l'encéphale / par Albert Robin. Source: Wellcome Collection.

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    du trijumeau, laquelle peut avoir elle-même une origine encéphalique. La ehorée (1 ) débute dans quelques circonstances par des contractions courtes et fréquentes du muscle orbi- culaire ou de la paupière supérieure; il en résulte un clignement désagréable qui, suivant Fôrster, présente entre autres particularités qu'il existe des deux côtés en même temps, tandis que les autres mouvements clio- réiques n'ont rien de symétrique. Le même auteur dit n'avoir jamais vu ce mode de début dans les formes graves de la ehorée, quoique, dans des cas très rares, la maladie ait duré de dix à douze mois. De Graefe (2) rapporte un cas fort curieux dans le- quel un spasme réflexe de l'orbiculaire d'origine trau- matique fut suivi de convulsion? générales, ayant un caractère épilepti forme, mais avec conservation de la connaissance. Ces convulsions éclataient une ou deux fois par jour, et duraient jusqu'à une demi-heure. FAUX PTOSIS D'ORIGINE SYMPATHIQUE. Ce symptôme a été observé pour la première fois par I!orner en 1869. Voici en quoi il consiste : Aux bords postérieurs des deux cartilages tarses viennent s'attacher des fibres lisses qui se rendent au-dessous de la conjonc- tive; ces fibres, innervées par le grand sympathique, aident à l'élargissement de l'orifice palpébral. En effet, Rud. Wagner, H. Millier, en irritant le sympathique 1) Jackson dit qu'en général les troubles oculaires sont plus fré- quents dans la ehorée qu'on le croit généralement; il les aurait trouvés quatorze fois sur 66 cas (The Lancet, 1875, p. 51). (2) Arch. f. Ophth. Bd. 1. s. 440.