De la pleuropneumonie idiopathique survenant à la suite des lésions traumatiques graves exercées sur les membres : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 juin 1838 / par Vernaison (Louis-Pierre).

Vernaison, Louis Pierre.

Date:: 1838

Credit: De la pleuropneumonie idiopathique survenant à la suite des lésions traumatiques graves exercées sur les membres : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 juin 1838 / par Vernaison (Louis-Pierre). Source: Wellcome Collection.

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$Au surplus , les épanchements pleurétiques , les adhérences que contractent les plèvres , ne peuvent guère être considérés comme le résultat de l’absorption et de la phlébite. Ici , du moins , TafFec- tion idiopathique des membranes séreuses est mise hors de doute. Et les considérations que nous avons foit valoir en faveur de l’indé- pendance de ces maladies du poumon et de la plèvre , nous pour- rions, dans quelques circonstances, nous en servir pour expliquer les abcès de meme nature qu’on trouve dans le foie , le cerveau , etc. Toutefois nous pensons que cette théorie ne leur est que rarement applicable , et que, dans l’immense majorité des cas, ils sont dus , soit à l’absorption, soit à la phlébite. Cette exclusion relative explique encore pourquoi ils se développent moins souvent dans ces derniers organes que dans ceux que nous avons pris pour types de nos re- cherches , parce qu’ils sont le siège que cette maladie parait singu- lièrement affectionner. ÉTIOLOGIE. Les causes qui peuvent déterminer ces affections sont variables à \ l’infini. L’état de prédisposition fâcheuse dans lequel se trouvent les malades les rend sensibles aux plus légères influences ; il en est qui nous échappent complètement , et dont, quoi qu’on fasse, il est im- possible d’apprécier la nature. Elles peuvent tenir à la présence de principes délétères qui nous sont inconnus. Les autres peuvent être rapportées à trois chefs principaux : le milieu dans lequel se trouve placé l’individu malade, le régime auquel il est soumis, letat de son moral. Comme se rattachant au premier point , nous si- gnalerons les habitations malsaines, et en particulier le séjour dans les salles d’hôpitaux où sont réunis un grand nombre de malades , surtout pendant la durée d’une constitution médicale devenue épi- démique ; les vicissitudes atmosphériques , l’impression d’un air trop froid ou trop chaud , les plus légers écarts de régime de quelque nature qu ils soient , tels que des aliments accordés trop tôt, pris intempestivement ou en trop grande quantité ; l’excitation des parties 3$