Une petite épidémie de peste à Marseille en septembre 1903 : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 novembre 1904 / par Henri Pons.

  • Pons, Henri, 1877-
Date:
1904
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Une petite épidémie de peste à Marseille en septembre 1903 : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 novembre 1904 / par Henri Pons. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    16/100 (page 16)
    — IG par les expériences pratiquées par MM. Galmette et Salim- beni devant la Commission internationale, ils traitèrent par la sérothérapie les 152 pestiférés qui furent apportés, à partir de ce moment, à 1 hôpital de Bonfim, et la mortalité de septembre à novembre tombe à 14 pour 100. Les lormes buboniques furent les plus nombreuses; les manifestations pulmonaires demeurèrent rares ; les formes légères furent assez fréquentes. Les injections préventives de sérum à la do.se de 5 cc., renouvelées toutes les deux semaines, furent pratiquées sur plus de six cents personnes, jusqu’au moment où l’épidémie commença à décroître, en décembre 1899. Sur ce grand nombre de sujets immunisés, l’on n’eut à déplorer que la mort du docteur Pestana, qui n’avait été vacciné qu’une fois. Glascow 1900. — L’épidémie, dont l’origine demeura tou- jours inconnue, sévit à Glascow, du 3 août au 20 septembre 1900. Elle éclata dans un quartier pauvre et parmi des per- sonnes appartenant à la classe ouvrière. Comme il arrive le plus souvent dans les pays où la présence de la peste n’a pas encore été constatée, les premiers cas furent méconnus, et ce qui joua un grand rôle dans la propagation de l’épi- démie, ce fut la coutume des veillées funèbres, interdites sous peine d’amendes dans le cas de décès par maladies infectieuses Mais, dès que la nature de la maladie fut con- nue, des mesures énergiques furent prises par les autorités, j facilitées dans leur tâche par le sang-froid de la population, et permirent d’enrayer la contagion. : 11 y eut 34 cas, dont 14 décès. Us présentèrent surtout la forme bubonique, les uns seulement avec engorgement gan- | glionnaire léger. I Les malades furent isolés à l’hôpital Belvédère. Lee per- :