Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 avril 1842, / par Jean-Laurent Follot, d'Essey ... I. Ascite symptomatique d'un obstacle à la circulation veineuse. ... [etc].

  • Follot, Jean-Laurent.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 avril 1842, / par Jean-Laurent Follot, d'Essey ... I. Ascite symptomatique d'un obstacle à la circulation veineuse. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    vement le meme, la compression veineuse . elles méritent cependant une mention spéciale. La distribution vasculaire, dans cet organe, est si, multipliée quelle en fait des tissus canaliculésdans toutes les direc- tions^ et renfermant, des troncs très-volumineux. En cela bien diffé- rents du pancréas, il suffit d’un changement minime dans leur déve- loppement général et dans leur texture pour que l’hydropisie s’ensuive. Les rapports qui lient les altérations du foie à certaines ascites sont si frappants, que les anciens, privés des secours de la percussion pour délimiter cet organe, ne demandant presque jamais des notions positives à 1 anatomie pathologique, insistaient fortement sur l’influence des affections du foie dans les maladies chroniques de la cavité abdomi- nale ; ils semblent même avoir pressenti le rôle important de la veine porte, dont ils disaient, dans un adage médical : Venaportaruni, vena malorum. Hippocrate n’avail-il pas exagéré l’importance de l’organe hépatique, dans la production des bydropisies’abdominales, lorsqu’il les regardait comme le résultat du développement et de la rupture des kystes développés dans le foie; car s’il admettait, il est vrai, des ascites consécutives à la suppression des hémorrhoïdes et à des maladies de la rate, il parle, en plusieurs endroits, de la rupture du foie chez ceux qui deviennent hydropiques, et consacre à cet état morbide l’a- phorisme suivant : O^ocoici, to ïjTOXp uSccro; TrXricOàv è? tov e7U7rXouv payri TQuTeoiGi y) yoù.iv\ üâaxoç ep.irtirXaTat.. Le rôle que joue le foie dans la production des hydropisies ascitefi se trouve exprimé cependant d’une manière très-vague dans les écrits de ce grand observateur, et de la plupart des médecins qui le suivi- rent. Morgagni précise un peu plus, et signale, dans sa Lettre 38e, l'induration du foie comme cause de certaines ascites : a Forte ac- «cidit, dit-il, ut cum aliquando aniini et studiorum causa adoles- « cens rusticarer, in ovium gregem inciderein ex quo laniones alia6 «justo, alias vili pretio mercabantur; sciscilanti mihi discriminis cau- : illæ, enim dixerunt, sanæ sunt, hæ verura durum habent « jecur, et in ventre aquam. » Quant au mécanisme de la ferme de cette hydropisie, il n’a été bien démontré que dans ces derniers temps, et