Réflexions sur divers ouvrages de M. Mittié ... touchant les maladies vénériennes / par M. Fabre ... Nouveau supplément à son Traitè des mêmes Maladies.

  • Fabre, Pierre, 1716-1793.
Date:
1780
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Réflexions sur divers ouvrages de M. Mittié ... touchant les maladies vénériennes / par M. Fabre ... Nouveau supplément à son Traitè des mêmes Maladies. Source: Wellcome Collection.

    5/66 (page 3)
    emprefle de communiquer à fa Faculté des vues auffi grandes ; puilqu’il s’agiiïbit d’établir une manière nouvelle de voir un objet auffi important que font les maladies vénériennes , il me femble qu’il auroit dû fe hâter d’expofer fa doftrine dans les affemblées particulières de cette Faculté , où chaque membre porte en tribut les obfervations que fa pratique lui four- nit fur la nature des maladies , & fur les remè- des qui leur font propres ; c’étoit-là le creufet où des principes auffi intéreffans pour l’humanité dévoient s’épurer. Pour moi , qui ne cherche que la vérité , je ne fais aucune difficulté defoumettre les réflexions que fe s écrits m’ont fuggérées, au jugement de fes Confrères mêmes. Perfonne n’a mieux défini que M. Mittié , la crife qui termine les maladies aigues ; il l’a confideree fous les rapports qui lui font propres9 c eft-a-dire , relativement à la caufe qui l’occa- fionne, à l’efpèce de maladie où elle a lieu, aux reflorts qu’elle met en mouvement, aux évacua- tions qu’elle procure , au temps où elle arrive , enfin, au changement qu’elle apporte à l’état du malade. « Si la caufe , dit-il, qui produit la crife , efl: » la matière morbifique; fi les maladies aiguës , ” ru65 ’/°nt fu^ettes aux crifes > d« moins fen- » «blés, & fe terminent ordinairement par là ; fi » les refforts que la matière morbifique met en »jeu, font le vis yitce , par lequel on entend » ce principe de vie qui efl; en nous , lequel , » tendant toujours à la confervation de notre Aij