Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue.

  • Lafforgue J. A.
Date:
1877
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Credit: Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue. Source: Wellcome Collection.

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    souffrances. Le membre inférieur droit est aussi un peu fléchi, et il existe une raideur notable du genou. Les troubles de l’anesthésie ont peu varié ; la thermo-anesthésie persiste avec les mêmes caractères. L<> simple contact, le pincement, le chatouillement, les piqûres pro- voquent une sensation douloureuse toujours la même, que la malade compare à un pincement. L’état général est assez bon : sur la fesse droite existe une plaque érythémateuse de 5 centimètrès de diamètre, au centre de laquelle on trouve une légère excoriation. Le 1er décembre. — La contracture des membres paralysés s’ac- centue de plus en plus. Au membre supérieur, l’avant-bras est fléchi sur le bras, et les doigts sont fermés dans la paume de la main. Au membre inférieur, la jambe est fortement fléchie sur la cuisse et la rigidité y semble p lus forte relativement qu’au membre supérieur. La malade peut exécuter quelques mouvements volontaires, mais elle est gênée par la contracture. Elle déplace l’aiguille d’un dvnumo- mètre de 15 divisions avec la main droite et de 60 avec la main gau- che. Les mouvements provoqués sont toujours douloureux. Les trou- bles de la sensibilité se sont notablement amendés sur la moitié droite de la face, la malade perçoit, sans retard ni erreur de lieu le contact, la piqûre, le pincement, etc., et distingue nettement la nature de l’excitation. L’application d’un vase chaud ou d’un vase froid donne lieu à une sensation uniforme de brûlure. Les couleurs sont bien ap- préciées des deux yeux. Le tic-tac d'une montre est perçu aussi bien à droite qu’à gauche. Le tabac et les vapeurs d’ammoniaque détermi- nent la même sensation dans les deux narines. Sur la face postérieure du tronc la sensibilité est revenue dans tous ses modes; sur la face antérieure, le chaud et le froid ne sont pas perçus Au membre supérieur, la sensibilité au contact est encore obtuse; le pincement, la piqûre ne sont perçus qu’avec un retard et des erreurs de lieu. Si on pique un des doigts de la main droite, la ma- lade sent une piqûre, mais elle ne peut pas indiquer exactement le doigt piqué. Si on applique sur l’avant-bras ou le bras un vase froid, la malade dit qu’on la pince. Au membre inférieur, les sensibilités au