Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue.

  • Lafforgue J. A.
Date:
1877
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    5/108 (page 7)
    PREMIÈRE PARTIE. HISTOIRE PHYSIOLOGIQUE DE LA COUCHE OPTIQUE. I. Motilité. — Saucerolte est le premier qui ait remarqué l’in- fluence des couches optiques sur les mouvements volontaires. 11 considère la couche optique et ses irradiations au lobe céré- bral postérieur comme un système unique agissant sur la mo- tilité du membre supérieur du côté opposé : « On vient de voir, dit-il, qu’outre le croisement des fibres médullaires d’un côté de la tôle à l’auffe, il y en a encore un de la partie antérieure à la postérieure, et vice versa, pour le mouvement des extrémités, de .façon que l’origirte des nerfs destinés aux mouvements des extrémités supérieures est dans la partie postérieure du cerveau, et réciproquement dans l’an- térieure pour les extrémités inférieures (4). » Celte opinion fut ensuite soutenue par Serres et Louslau(2), qui firent à ce sujet sur des chiens de nombreuses expérien- ces. Serres (loco citato) et Foville (3), citèrent à l’appui des faits pathologiques. Longet (4), répétant les expériences de Saucerotte, a observé chez des chiens adultes, à la suite de la destruction des couches optiques, ainsi qu’à la suite de celle des corps striés, un affaiblis- sement ou une paralysie incomplète des deux membres du côté (1) Saucerotte. Mémoire sur les coutre-coups dans les lésions de la tête, 1769. (2) ferres et Loustau. Anatomie comparée du cerveau, 1827. (3) Foville et Pinel Grandchamp. Recherches sur le siège spécial des différentes fonctions du système nerveux. Mars 1820. (4) Longet. Traité de physiologie, t. III.