Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue.

  • Lafforgue J. A.
Date:
1877
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Credit: Etude sur les rapports des lesions de la couche optique avec l'hemianesthesie d'origine cerebrale / par J.A. Lafforgue. Source: Wellcome Collection.

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    Autopsie. — Les vaisseaux du cuir chevelu et les vaisseaux super- ficiels du cerveau étaient fortement congestionnés. On trouva 6 onces de sang épanché à la base du cerveau. Un caillot volumineux occu- pait la place du locus perforatus, ou plancher du 3e ventricule. — Les deux pédoncules cérébraux étaient allongés et déplacés et leur consistance diminuée par suite de la violence qu'ils avaient essuyée. Les ventricules latéraux étaient détendus par deux caillots de sang qui se trouvaient en contact l’un avec l’autre, par la destruction du septum lucidum. La couche optique droite était à l’état normal; le centre de la gauche ramolli et déchiré, contenait un caillot sanguin. L’artère basilaire était saine, mais les artères moYennes du cerveau présentaient plusieurs points ossifiés. Les nerfs optique paraissaient complètement sains. Il n’est noté dans cette observation aucun trouble de la sen- sibilité générale, el la couche optique gauche renfermait un caillot sanguin. De plus, l’amaurose siégeait à gauche, et cependant la couche optique droite était parfaitement saine. Übs. XIII (1). (Késumé). Bertheaune, 50 ans, entré le 5 mai 1801 à Bicêtre, service des aliénés. Il y a deux ans, cet homme a eu une première attaque d’apoplexie avec paralysie complète du bras droit et perte de la vue. Au bout de trois mois les mouvements reparurent en grande partie et la vue devint à. peu près normale. 8 mois après, nouvelle attaque sur laquelle on n’a pu avoir de ren- seignements, mais à la suite de cet accident le malade dut être trans- féré à Charenton, puis à Bicêtre. On ne sait pas si les attaques apo- plectiformes se reproduisirent à Charenton. Le malade est d’une forte corpulence, d’une grande taille, figure colorée, niaise et béate; rires et pleurs sans motif, ne peut répondre (lïMarcé. Mémoire sur la démence sénile, in Gazette médicale. 1861, n. 36.