Étude sur la respiration dans la trachéotomie : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le lundi, 24 août 1868, à 3 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par J. Henri Bonnier.

  • Bonnier, J. Henri.
Date:
1868
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Étude sur la respiration dans la trachéotomie : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le lundi, 24 août 1868, à 3 heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par J. Henri Bonnier. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    10/34 (page 6)
    milieu, et les deux branches étant rapprochées on engage vertica- lement dans la trachée la partie AB, puis en même temps qu elle pénètre, on relève I instrument de façon à ce que, lorsqu’il sera engagé jusqu’à l’angle où il se coude, la branche se trouve paral- lèle à 1 axe de la trachée. Alors avec le pouce et l’index de la mam gauche, passés dans les anneaux ce la pince, on écarte, à volonté. les lèvres de la plaie trachéale. Et de la main droite on introduit la canule en la faisant glisser entre les deux branches A B qui sont parallèles. Une fois la canule introduite, on relire aisément le dilatateur en lui communiquant un mouvement inverse de celui par lequel on l’a fait pénétrer. Ces branches s’appliquent sur la muqueuse de la trachée dépas- sent d une longueur d’environ deux centimètres, l’angle inférieur de la plaie trachéale, et maintiennent cet organe assez sûrement fixé pour ne pas crain. re de voir le dilatateur s’échapper au mo- ment où I on veut introduire la canule, ou dans les moindres mouvements de l’opéré. Le dilatateur de Langenbeck paraît offrir les mêmes avantages, cependant l’incision peut être faite trop près de l’uue des branches de cette double ér.gne, et si cette branche se trouve ne plus accrocher la trachée, l’instrument est très-difficile à réappliquer; en outre en introduisant la canule, le bout engagé entre les branches de l’érigne pouîra rencontrer la petite portion de trachée comprise entre le point où se fixe l’érigne et le bord de la lèvre de la plaie, la trachée sera refoulée, et l’érigne se dégageant, même in- convénient que pour les autres. Un autre reproche qu’on peut faire au dilatateur de Langenbeck, c’est de ne pouvoir servir à réappli- quer la canule si elle vient à sortir de la trachée, quelque temps après l’opération. Les diverses canules, construites dans le but de faciliter ce temps de l'opération, présentent toutes quelque inconvénient qui les a fait rejetter de tous les praticiens. Une seule, la canule bivalve de