De la torsion des artères : dissertation inaugurale soutenue à l'Université de Berlin, le 14 juin 1830, pour obtenir le grade de docteur en médecine et en chirurgie / par Char. Aug. Christ. Schrader ; traduit du latin par Aph. Petit.

  • Schrader, Carl August Christoph.
Date:
1831
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Credit: De la torsion des artères : dissertation inaugurale soutenue à l'Université de Berlin, le 14 juin 1830, pour obtenir le grade de docteur en médecine et en chirurgie / par Char. Aug. Christ. Schrader ; traduit du latin par Aph. Petit. Source: Wellcome Collection.

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    1 ni’l<Tc, il faut un altlc i car, avec une j)incc h ressort, quelque Lien saisi que soit le vaisseau , il ne pourra être contenu , et sortira des Lrnncbes de la pince quand on voudra le tordre, et avant que l’opération soit finie (* *). Nous tordons les artères avec des pinces ordinaires , ayant soin d’en avoir plusieurs h notre disposition. Nous ne tenons pas à ce qu’elles soient munies ou non d’un appareil propre h les tenir fermées; la largeur de l’ex- trémité de leurs branches varie depuis une jusqu’à qua- tre ou six lignes, comme le diamètre de l’artère à tor- dre. Nous exerçons la torsion différemment, suivant que le sang coule d’une grosse ou d’une petite artère. Les grosses artères, telles que la crurale, la bra- chiale, la poplitée, sont saisies avec des pinces ordinaires, à quelques lignes au-dessus de leur extrémité, et tirées de quatre à cinq lignes hors desch^rs; alors la pince qui tient l’artère est confiée à la main gauche , et, avec une seconde pince saisie de la main droite, on isole l’extré- mité du vaisseau qu’on tire hors des parties qui l’en- vironnent, en les repoussant en haut ou en bas , suivant que l’ouverture de l’artère se trouve dans l’une ou l’au- tre de ces directions. Dans ce genre de torsion les nerveux et le tissu cellulaire qui environnent le vaisseau , sont tiraillés et déchirés : l’opération est plus douloureuse, et peut être suivie d’une inflammation; d’un autre côté, s’il se trouve une collatérale trop voi- sine de la plaie, elle peut être rompue j>ar la torsion , comme nous l’avons vu souvent arriver quand M. Amussat faisait ses expériences sur les animaux. (*) Nous avons vu plusieurs chinirgiens tordre les artères avec la pince de M. Amussat , sans avoir besoin d’un aide. Cette pince est en elTet construite de manière qu’une fois fermée, elle lient solidement la partie de l’artère saisie entre ses branches. Ce qui a pu induire AI. ScHBADER en erreur, c’est que ces pinces ne présentent qu’un sim- ple ressort, ou seulement un coulant, d’après le dessin donné par Fno- HiEPS dans ses tableaux de chirurgie. M. Vilardkbo est le seul qui les ait fait représenter d’une manière exacte dans une thèse sur la torsion. (Paris, avril i83o).