De l'ectropion : thèse / présentée et soutenue par P.-E.-G. Cruveilhier.

  • Cruveilhier, P.-E.-G. (Pierre Édouard Gabriel), 1835-
Date:
1866
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Credit: De l'ectropion : thèse / présentée et soutenue par P.-E.-G. Cruveilhier. Source: Wellcome Collection.

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    Jusque dans ces derniers temps, d’après Delpech, on croyait que le tissu de cicatrice conservait indéfiniment son action attractive, et que, à cette action constante, il fallait une réaction également constante. M. Nélaton depuis longtemps, dans ses cliniques, s’est élevé contre ce que cette doctrine peut avoir d’excessif. Nous lisons dans Allée, de Philadelphie, que, dans une clinique faite en janvier 1854, M. Nélaton, au moment d’opérer un ectropion double, a rappelé le fait que les tissus de cicatrices cessent de se rétracter après un cer- tain laps de temps et qu’il se propose d’utiliser cette donnée. M. Nélaton fixe approximativement, dit-il, cette rétraction à une année. 11 était étonnant en effet, lorsqu’on avait suivi les mo- difications du tissu de cicatrice, de voir ce tissu conser- ver à un égal degré ses propriétés primordiales, si je puis m’exprimer ainsi. La pratique est venue démontrer que, de même que la sphère de cette rétracliiite est limitée, sa durée l’est aussi. La propriété rétractile varie du reste beaucoup sui- vant les individus, et probablement aussi suivant l’é- tendue, sinon la nature de la lésion et la n obilité des pa r ties envi ronn an tes. M. Garufî a cité des faits de réparation des paupières à Laide du tissu cicatriciel : « Malgré les grandes incisions pratiquées sur les pau- pières, la peau de ces voiles mobiles finit par se repro- duire, au point qu’une seconde opération devient indis- pensable. Lorsqu’une affection cancéreuse a nécessité l’excision totale de la paupière, la peau qui resteaupour- tour de 1 orbite se prolonge vers le globe de l’œil, et, pour peu qu’on ait soin de régulariser la plaie et les bour-