Du carcinome généralisé du péritoine ... / par A. Chuquet.

  • Chuquet, A., 1853-
Date:
1879
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Du carcinome généralisé du péritoine ... / par A. Chuquet. Source: Wellcome Collection.

    78/80 (page 78)
    Observation XLIII (résumée). i * - ■ • (Tirée de l’Atlas d’anatomie pathologique de Cruveilhier, 37e livraison.) Femme de 50 ans, présentant une ascite malgré laquelle on peut reconnaître une tumeur hypogastrique. A Vautopsie, grand épiploon transformé en un gâteau cancéreux d’un pouce d’épaisseur. Noyaux cancéreux disséminés dans le pé¬ ritoine. « Il y avait dans le bassin, entre le rectum et l’utérus, une masse cancéreuse considérable : c’était la tumeur reconnue pen¬ dant la vie. Le tissu de l’utérus était parfaitement sain. Les ovai¬ res semblaient avoir disparu, et les trompes utérines étaient alté¬ rées. Les autres organes thoraciques et abdominaux étaient sains. » Observation XLIV (résumée). (Tirée de l’Atlas d’anatomie pathologique de Cruveilhier, 37e livraison.) A. S..., 50 ans, est venue h pied à la consultation de l’hôpital de la Charité, le 5 décembre 1840.Teinte jaune paille, aspect cachec¬ tique. Début : mois d’avril, à la suite d’un « saisissement. » Depuis cette époque, gêne dans l’abdomen : ce n’est que depuis un mois que son ventre est devenu volumineux. Elle avait si peu d inquié¬ tude sur son état, qu’elle n’a consulté que deux fois son médecin; encore s’est-elle rendue chez lui. Abdomen volumineux. La fluc¬ tuation n’est pas évidente; il semble que le liquide soit contenu dans des loges ou retenu par des adhérences. Jamais de diarrhée. On croit à une péritonite tuberculeuse. A l'autopsie, plusieurs litres de sérosité sanglante. Masse ence- phaloïde énorme, remplissant l’hypogastre, les fosses [iliaques, la région ombilicale et les régions lombaires. Moitié inférieure du grand épiploon dégénérée. La tumeur naît entre le rectum et 1 u- térus, sans intéresser ces organes, aux dépens du péritoine du cul- de-sac. Les ovaires, et les trompes étaient confondus dans la tu¬ meur, «'soit que ces organes aient été le point de départ de la maladie, soit qu’ils eussent été consécutivement envahis. » Foyers sanguins dans l’épaisseur de la tumeur.