Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1841 / par N. Gramaccini.

  • Gramaccini, N.
Date:
1840 [i.e. 1841]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1841 / par N. Gramaccini. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    15/36 (page 15)
    ( ; bien un spasme capable de gêner le passage du sang à travers les cavités de cet organe. SYMPTOMATOLOGIE. Les palpitations nerveuses peuvent survenir tout-à-coup et au milieu même de la santé la plus florissante. Il en est qui ne s’accompagnent d’autres symptômes que de mouvements désordonnés du cœur, un peu d’oppression et une légère douleur à la région précordiale; celles qui dépendent de la lésion fonctionnelle d’un organe éloigné ou de quelque affection nerveuse, telles que l’hystérie, l’hypocliondrie, sont pour l’ordi- naire précédées de divers symptômes , savoir : des bouffées de cl^aleur au visage, une gêne notable dans la respiration , un défaut de rapport entre les battements du pouls et ceux du cœur, une espèce de frémissement dans les artères du carpe, des tiraillements douloureux dans la région épigas- trique, des borborygmes, une augmentation d’appétit, quelquefois même une faim intense. Ces prodrômes ne sont pas toutefois assez constants pour qu’on puisse les regarder comme des signes avant-coureurs pathognomo- niques. Le plus souvent, c’est pendant le sommeil que débutent les accès de palpitations : agité par des rêves effrayants et menacé de suffocation , le malade se réveille en sursaut et s’empresse de changer de position , afin de diminuer l’oppression qu’il éprouve. Dans d’autres circonstances, les violentes vibrations cardiaques se déclarent pendant la veille, après les repas chez quelques individus, après une émotion chez d’autres, et sans cause évidente chez plusieurs. / Les symptômes concomitants des palpitations nerveuses sont relatifs aux causes et aux complications de celles-ci. Pour les signaler tous, il faudrait décrire le grand nombre de maladies dans lesquelles les mouvements du cœur SC font avec violence ; mais, comme une description pareille serait étrangère à notre sujet, nous nous contenterons de noter les plus constants. Et d’abord nous mettrons en première ligne l’oppression. Ce symptôme s accompagne maintes fois d’un sentiment pénible de constriction dans la région précordiale , ou de celui d’un poids énorme qui comprimerait les parois thoraciques. Dans la plupart des cas, la dyspnée tient à ce que