Des températures générale et locale dans les maladies du coeur / par Zacharie-Louis Sabatier.

  • Sabatier, Zacharie-Louis.
Date:
1881
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Credit: Des températures générale et locale dans les maladies du coeur / par Zacharie-Louis Sabatier. Source: Wellcome Collection.

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    rougeur, dont la zone et l’intensité dépendent de la pression et de la durée du contact. On conçoit que, dans ces çondilions, la prolongation de l’examen ne soit pas une garanlie absolue de rexactilude de la mensiiraiion. Le point capital est de prendre la température dans des conditions toujours identiques. Du reste, on peut calculer assez approximalivemenl la dilïérence des tempéra- tures observées au bout de laps de temps inégaux. Ainsi, avec le lliermomèlre de Voisin, le mercure, anbout de neuf minutes et demie, dépasse de quatre dixièuies le niveau qu^’il avait atteint au bout de trois minutes et demie. Dans nos recherches Ihermomélriques, nous maintenions le réservoir en contact avec la peau, pendant trois minutes et demie, à l’expiration desquelles nous notions la température; nous prolongions ensuite l’application d’une minute et nous' consultions de nouveau la colonne mercurielle. Dans la plupart des cas, elle était restée immobile ; dans les cas où elle s’était élevée d’une quantité quelconque, nous prolongions l’examen pendant une nouvelle minute, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’aucune variation ne se produisit. Nous nous préservions ainsi contre les causes fréquentes d’erreur, telles que les dépla- cements de l’instrument ou les irrégularités, de la pression exercée sur la cuvette. Il nous reste à dire quelques mots du rôle de la pression et des procédés de contention des thermomètres. Seppilli et Maragliano prétendent que le rôle de la pression est nul et ils citent des expériences qu’ils considèrent comme démonstratives. Dans la première, ils placent la cuvette du thermomètre entre le pouce et l’index, et attendent que la co- lonne mercurielle soit immobile, pour en faire la lecture; puis, par une pression énergique, ils n’observent qu’une aug- mentation de 5/10 en plus. Dans la deuxième, ils placent, au- tour d’une forme de chapelier, une série de thermomètres et