Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 juillet 1840 / par Benjamin Roux.

  • Roux, B. (Benjamin)
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 juillet 1840 / par Benjamin Roux. Source: Wellcome Collection.

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    Ne pourrait-on pas dire avec M. Civiale que, jusqu’à ces dernières années, ce n’est point l’état morbide qui a été étudié, mais un de ses produits, car la pierre n’est de toute évidence qu’un résultat? Ne faut-il pas penser, en effet, et n’est-il pas plus que probable qu’un état maladif des organes uri- naires précède le développement de l’affection cal- culeuse? Aussi pourraient-ils bien être dans l’erreur les savants qui ont donné une explication toute chi- mique de la formation du calcul, qui ont voulu que tout se passât dans les organes urinaires comme dans leurs laboratoires, et ont pensé qu’il y avait tendance à la formation d’une pierre toutes les fois que le liquide urinaire ne pouvait plus tenir en dissolution les sels qui s’y trouvaient en excès : de-là les nombreux moyens curatifs que les chi- mistes ont voulu préconiser, et avec lesquels ils ont cru guérir les calculeux d’un manière infaillible. Malheureusement tout n’a pas été selon leurs idées théoriques, et il en a été de quelques affections calculeuses comme du rachitisme qu’ils croyaient guérir à la faveur de l’ingestion du phosphate de chaux. Wallher pense qu’un calcul ne peut se former, bien que l’acide urique ait éprouvé des changements dans sa quantité et sa qualité, s’il n’y a eu sécré- tion d’une matière organique agglutinante; de ma-