La lèpre : son traitement par la sérothérapie : communication faite à la conférence sur la lèpre (Berlin, 11-16 octobre 1897) / par J. Olaya Laverde.

  • Olaya Laverde, Jésus.
Date:
1897
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Credit: La lèpre : son traitement par la sérothérapie : communication faite à la conférence sur la lèpre (Berlin, 11-16 octobre 1897) / par J. Olaya Laverde. Source: Wellcome Collection.

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    L’animal éprouve une réaction fébrile qui dure plu- sieurs heures, et pendant trois jours une certaine gêne de la marche ; cette réaction de l’animal nous a paru constante, plus ou moins forte, à peu près proportion- nelle à la quantité de liquide injecté, et que l’on ne peut attribuer à une infection banale, car on n’observe qu’exceptionnellement des abcès ou des collections purulentes à la suite de ces piqûres. Du reste, cette réaction terminée, l’animal reste sain et bien portant. Six ou .huit jours après, on peut saigner l’animal et injecter le sérum frais aux malades. Nous avons donc été à même de juger les effets thé- rapeutiques des deux sortes de sérum. Eh bien, s’il est permis de formuler une opinion après un nombre d’expé- riences encore bien restreint, nous croyons pouvoir affirmer que le sérum préparé par la seconde méthode est plus actif que le premier. Nous avons, en effet, établi un certain nombre d’expériences où l’on put comparer chez des malades aussi semblables que pos- sible : 1° Les effets du sérum d’animal non immunisé; 2° ceux du sérum provenant d’animal injecté avec du sérum de lépreux; et, enfin, 3° ceux du sérum provenant d’animaux traités avec du suc de léprome. Le résultat nous a semblé presque nul avec le sérum d’âne non vacciné, quoique à la vérité les malades n’y soient pas complètement insensibles ; nous verrons plus loin que nous y avons eu recours dans certains cas sous forme de lavages du sang. Avec le sérum d’âne inoculé avec le sang d’un lépreux,les effets sont déjà bien plus évidents; mais il reste incontestable pour nous que le sérum le .plus actif provient d’animaux vaccinés avec le suc de lépromes. Nous répétons encore une fois que ce fait nous paraît acquis par l’observation parallèle de