Appendicite avec symptomatologie à gauche : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 janvier 1905 / par Edmond Senglar.

  • Senglar, Edmond, 1879-
Date:
1905
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Appendicite avec symptomatologie à gauche : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 janvier 1905 / par Edmond Senglar. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    63/72 (page 63)
    elle île I abdomen en dessous d’un point de Mac Bumey qui sérail à gauche. Ue là la douleur a gagné « comme une bar- re », dit-il, toute la partie inférieure du ventre ; malgré cela, il esl allé à son Iravail. Il a fait une selle dans la matinée. La douleur augmentant, il est rentré chez lui à midi et s’est cou- ché. Il n'a pas eu de vomissements, pas de selle, ni d’émis- sion de gaz par l'anus. Il urine normalement. Le lendemain après-midi, le médecin du bureau de bienfaisance ordonne son transfert à 1 Hôpital. A 1 examen, nous trouvons un homme vigoureux, très ab- sorbé, le faciès animé, répondant difficilement aux questions posées. Température : 37°2. Le pouls est ample, bien frappé, on compte 85 pulsations. . Le ventre est contracturé dans toute sa moitié sous-ombi- hcale, surtout à gauche. La moitié sus-ombilicale est plate cl souple. En aucun point on ne trouve de matité. Toute la pariie sous-ombilicale de l’abdomen est douloureuse, avec hyperesthésie de la peau. Le maximum de la douleur est net- h-iucnt à gauche, en un point qui correspond au tiers interne de l'arcade crurale, environ trois travers de doigt au-dessus cl elle. Au toucher rectal, on ne trouve rien de particulier. Le rec- lum est vide de matières. On trouve dans ses antécédents à noter seulement qu’il a eu dejà 2 ou 3 lois des douleurs vives du ventre, mais elles se sont calmées rapidement et jamais il ne s’est alité. En pré- sence de ces phénomènes, nous admettons la possibilité d’une crise appendiculaire. Aucun phénomène n’indiquant l’urgen- ce absolue de l’intervention, nous prescrivons de la glace sur le ventre, dièle absolue. A 10 heures du soir, l’état du malade est identique. Le lendemain matin, 10 octobre, la scène a changé complè-