Volume 1

Élémens de chimie médicale / Par M.P. Orfila.

  • Orfila, Matthieu Joseph Bonaventure, 1787-1853.
Date:
1817
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Credit: Élémens de chimie médicale / Par M.P. Orfila. Source: Wellcome Collection.

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    4^ PREMIÈUE PARTIE. mum lorsque le corps sera dans une position perpendi¬ culaire. B. Ces corps blancs, polis, doues d’une grande force réfléchissante, perdent cette faculté, en totalité ou en partie, si on les noircit ou qu’on les rende raboteux par un moyen quelconque. Expérience, i®. Les réflecteurs enduits de suie noire, et placés d’ailleurs dans les mêmes circonstances qu’au- paravant, absorbentun très-grand nombre de rayons calori¬ fiques, s’échauffent et jouissent à peine de la faculté ré¬ fléchissante : il en est de même si on les dépolit en les rayant avec du sable. 2®. Si l’on couvre d’encre delà Chine la boule d’un thermomètre, et qu’on l’expose au soleil lorsque cette couche noire sera sèche, le thermomètre s’é- lèvera de 5° à 6® de plus qu’un autre thermomètre dont la boule n’aura été recouverte d’aucune matière noire. Ces faits nous portent à conclure que plus le pouvoir réflé¬ chissant d’un coîps est augmenté ^ plus son pouvoir absor¬ bant est diminué ; et vice versa. Du Refroidissement des Corps. 26. Après avoir exposé en détail les circonstances qui influent sur réchauffement des corps que l’on plonge dans un foyer ardent, et de ceux qui en sont à une certaine distance, nous devons examiner celles qui agissent sur un corps échauffé par l’un ou l’autre de ces moyens , et qui vient à se refroidir. Ces circonstances sont : i® la capacité de ce corps pour le calorique 5 2® sa faculté conductrice ; 3° l’état poli ou terne de sa surface *, 4° sa couleur ^ 5® enfin, l’état tranquille ou agité de l’air qui l’entoure. Capacité du corps pour le calorique et faculté conduc¬ trice. Toutes choses égales d’ailleurs, le corps se refroidira d’aulant plus vite qu’il aura moins de capacité pour le ca¬ lorique , et qu’il sera meilleur conducteur. Etat poli ou terne de sa surface. Les corps excessive-