Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 4 janvier 1840, / par Arthur-Constant Picquechef Leval, de Periers (Manche). I. Des lésions portant sur les valvules du cœur ... [etc].

  • Picquechef Leval, Arthur-Constant.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 4 janvier 1840, / par Arthur-Constant Picquechef Leval, de Periers (Manche). I. Des lésions portant sur les valvules du cœur ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    faiblesse favorise l’incurvation, doivent être avant tout soumis à un traitement fortifiant. Lorsque la cyphose est récente et peu prononcée, ces moyens peuvent en amener la guérison; les exercices gymnasti- ques, tels que les ascensions à la corde, aux mâts, la natation, doivent être surtout recommandés. Mais, si la déviation est déjà ancienne, ce traitement ne suffit plus. Les tuteurs simples du tronc, les tuteurs à bascules qui le renversent en arrière, les lits à extension mécanique avec de larges pelotes desti- nées à repousser les parties saillantes , sont alors les moyens dont l’application est la plus générale. La lordose, ou courbure en avant, se rencontre beaucoup plus rare* ment que les autres déviations de l’épine. Elle affecte plus particu- lièrement le cou et les lombes , à cause des inflexions naturelles de ces régions de la colonne vertébrale. Au reste, les moyens de traite- ment sont les mêmes que ceux indiqués pour la cyphose, seulement on doit faire agir les agents mécaniques en sens inverse. Il arrive assez souvent que les côtes et le sternum, après le plus parfait redressement de l’épine, conservent la forme vicieuse qui leur a été imprimée lors de la déviation de la colonne vertébrale. Dans ces cas il est bien difficile, même en appliquant pendant longtemps des plaques de compression , de faire disparaître ces saillies qui altèrent les formes de la poitrine. Mais lorsque les articulations des côtes se sont trouvées assez peu solides pour céder dans tous les sens, on réta- blit ordinairement la situation naturelle des côtes, en amenant le » redressement du rachis. Quant au traitement des déviations du rachis qui dépendent d’une affection générale ou locale, on doit concevoir qu’il faut avant tout diriger les moyens thérapeutiques contre la maladie principale, cause première de ces difformités. En conséquence, si la difformité tient à une affection rhumatismale, ce sera cette maladie qui devra attirer plus particulièrement l’attention du médecin; mais cette maladie est sujette aux récidives, ce qui fait que la plupart du temps on n’obtient qu’une guérison momentanée. Les difform tés peuvent aussi dépendre